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La réputation de Robin Aubert n’est plus à faire. S’il est malheureusement souvent à l’écart du grand circuit cinématographique au Québec et ailleurs, le cinéaste a démontré à maintes reprises qu’il avait non seulement de bonnes idées, mais qu’il savait les exprimer de façon originale et efficace. Les Affamés, film de zombies présenté jeudi au Festival du Nouveau Cinéma (FNC), est la preuve du talent indéniable de l’homme.

C’est tout? Seulement quatre épisodes? Le générique du quatrième – et dernier – épisode de la première saison de la télésérie Castlevania, diffusée sur Netflix, défile à l’écran, et voilà que l’on en voudrait plus. Beaucoup plus.

Sur une base de recherche reculée quelque part en Antarctique, un homme se réveille. Confus, seul dans des corridors sombres et mystérieux, il découvrira peu à peu un monde toujours plus étrange, plus fantastique… mais aussi plus dangereux. Bienvenue dans Conarium.

Quatre ans après un premier volet bien reçu par la critique, le studio montréalais Red Barrels lance Outlast 2, un nouveau jeu d’horreur à la première personne. Exit l’hôpital psychiatrique du premier jeu; le nouvel environnement est celui du sud des États-Unis, où une journaliste et son mari cameraman enquêtent sur une étrange affaire.

Dans une université abandonnée, un détective tente de résoudre le mystère de la disparition d’un groupe d’étudiants. Mais qu’en est-il de ce scientifique fou qui nous met au défi de survivre à ses épreuves? The Crow’s Eye recèle bien des secrets…

Les clowns tueurs, qui attirent les enfants dans des ruelles sombres ou qui menacent des passants avec une machette? Non seulement « l’épidémie » de témoignages de cet automne n’a-t-elle jamais été confirmée… mais les « épidémies » des 35 dernières années non plus.

La Société des arts technologiques ( SAT ) a présenté Patterns: les murs ont des oreilles (2016) réalisé par Pierre Friquet, diplômé du Film and Television Institute of India (FTII), le 13 septembre dans la Satosphère. Le film immersif suscite un autre type de réceptivité de la part des spectateurs.

Il y a de ces films qui fonctionnent bien dans l’environnement particulier d’un festival de longs-métrages de genre. Et il y a de ces films qui, même projetés dans le cadre de ces festivals, ne font que témoigner du peu d’efforts investis dans leur création. Red Christmas, projeté au festival Fantasia, appartient hélas à la seconde catégorie.