« Nous ne pouvons pas maintenir les émissions de CO2 au même niveau pendant encore longtemps sans risquer de franchir un point de bascule. »
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Au-delà du coût toutefois, le problème est qu’une telle construction mettrait 20 à 30 ans avant d’être complétée. Et pendant ce temps, il y a le reste du Groenland, qui continuerait d’être sous l’effet de l’air plus chaud, et il y a l’Antarctique…
Il faut se rappeler que lorsqu’on parle d’une augmentation de la température moyenne de notre planète de 1,5 degré depuis l’époque industrielle, au Groenland en revanche, l’augmentation est plutôt de 3 degrés.
Ultimement, ce phénomène peut se répandre tout le long de la côte antarctique, en raison du courant, ce qui signifierait que la fonte s’accélère même à des milliers de kilomètres de l’endroit où le réchauffement se fait d’abord sentir.
Il y a encore une chance de sauver la glace de l’Arctique et les espèces qui en dépendent.
En fondant, les glaciers font aussi disparaître des informations essentielles sur le climat de notre passé.
La hausse mondiale du niveau des océans associée au possible effondrement de la calotte glaciaire Ouest-Antarctique a été très largement sous-estimée dans le cadre de précédentes études, ce qui signifie que les océans, dans un monde plus chaud, atteindront des hauteurs plus importantes que prévu, selon une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l’Université Harvard.
Pendant que la pandémie continue de battre des records, un autre type de record vient se rappeler à notre bon souvenir: la surface de glace qui recouvre l’océan Arctique était à la fin d’octobre à son plus bas niveau pour un début d’automne, depuis que de telles mesures sont prises.
Les océans peuvent stocker davantage de chaleur que l’atmosphère. Les mers profondes autour de l’Antarctique ont en fait emmagasiné l’équivalent de l’énergie thermique nécessaire pour chauffer l’air au-dessus du continent d’environ 400 degrés. Une équipe de recherche menée à partir de la Suède a récemment exploré les interactions physiques qui lient les courants sous-marins et les glaciers qui entourent la côte du continent le plus austral du monde.
Les détracteurs de la science du climat aiment bien utiliser le mot « alarmiste » quand ils parlent des climatologues. Et pourtant, les chiffres démontrent que les prédictions contenues dans les précédents rapports du GIEC ont plutôt joué la carte de la prudence.