De tous les remakes qu’on aurait pu éviter, The Magnificent Seven, qui s’inspirait pourtant déjà du brillant Seven Samurai, se hisse assez aisément au haut de la liste. Sans saveur, sans rythme, sans rien, à l’exception de plusieurs gros noms, disons qu’on a ici la mort du western sur pellicule.
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Véritable ovni cinématographique, The Dressmaker fascine pendant assez longtemps tellement ses nombreuses propositions, aussi étranges paraissent-elles, se mélangent et fonctionnent avec étonnamment de succès. Et ce jusqu’à un dernier acte complètement risible qui gâche en un rien de temps tout le potentiel qu’on y avait relevé précédemment.
Glassland est un film minimaliste bénéficiant de deux interprètes d’exception qui continuent d’exprimer beaucoup avec pourtant si peu.
Il y a longtemps qu’un jeune cinéaste a autant figé l’intérêt de la planète de par sa fougue et son audace certaine. Sauf que celui qui a tout plein de surnoms comme le jeune prodige québécois, vieilli comme tout le monde et, s’il gagne en expérience, disons que Xavier Dolan est encore loin de faire l’unanimité. Son plus récent film, Juste la fin du monde, pousse donc encore les spectateurs aux quatre coins de la salle, tout comme ses personnages dans cet étouffant huis clos (ou presque).
Dans une maison barricadée, un couple s’éveille juste à temps pour être capturé par des bandits vêtus de masques à gaz. L’objectif des brigands? L’argent gardé dans un coffre-fort. Mais est-ce vraiment le cas?
À qui la faute d’avoir transformé l’une des histoires, mais aussi l’un des personnages les plus importants de notre époque, en un long-métrage aussi ridicule et aussi rapidement oubliable que la milliseconde où il atteint la rétine de notre œil? Difficile à expliquer, mais vaut mieux éviter Snowden, qui se fait un vilain plaisir à tourner le majeur en ridicule.
Reconstitution historique, cocon familial élargi, pactes tordus : le dernier film d’André Forcier Embrasse-moi comme tu m’aimes ( 2016 ) ajoute un nouveau chapitre à son œuvre.
La Société des arts technologiques ( SAT ) a présenté Patterns: les murs ont des oreilles (2016) réalisé par Pierre Friquet, diplômé du Film and Television Institute of India (FTII), le 13 septembre dans la Satosphère. Le film immersif suscite un autre type de réceptivité de la part des spectateurs.
On ne peut certainement pas reprocher aux artisans québécois du 7e art de ne pas manquer d’idées. Dommage par contre que leur créativité ne se retrouve pas au même pied d’égalité en termes d’intérêt puisque ce rare collectif québécois ne réinventera pas la roue.
À la suite du coup d’État du 11 septembre 1973 contre le président Salvador Allende, le Québec a été la terre d’accueil pour 13 000 réfugiés et immigrants qui ont quitté le Chili. Après 40 ans d’exil, Marilú Mallet y retourne afin de réaliser le documentaire Au pays de la muraille enneigée ( 2016 ) projeté dès le 9 septembre à la Cinémathèque québécoise.