En 2016, une étude de l’Université Stanford, en Californie, concluait que la majorité des enfants américains d’âge scolaire étaient incapables de distinguer le fait de la fiction sur Internet et tout autant incapables de faire la différence entre une publicité et un reportage. En partie en réaction à cette étude, le gouvernement de Californie vient tout juste de voter une loi sur « l’éducation aux médias » à l’école: son but est de promouvoir une « culture médiatique » dans les écoles publiques — qu’est-ce qu’une source crédible, comment distinguer le vrai du faux, comment élever son esprit critique face à l’information, etc.
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Un système s’appuyant sur un algorithme qui identifie des indices linguistiques dans les fausses nouvelles pourrait servir de nouvelles armes dans la lutte contre la désinformation.
Bannir un raciste comme Alex Jones de Facebook le rend-il plus fort grâce à l’attention médiatique que cela lui apporte? C’est ce qu’on a pu entendre depuis une semaine, mais la recherche ne va pas dans ce sens.
Quelle est la principale raison pour laquelle nous croyons à des fausses nouvelles? En gros, parce qu’on est paresseux.
Il se bat contre les fausses nouvelles. Il arpente les coins les plus sombres du web pour démentir les conspirations les plus folles. Chroniqueur spécialisé à Radio-Canada, Jeff Yates a une description de tâche inusitée: pourfendre l’hydre des fakes news.
Quel est l’impact des initiatives de vérification des faits qui se sont multipliées ces dernières années, incluant le Détecteur de rumeurs? Comment éviter que ces efforts ne prêchent qu’aux convertis?
Le mouvement international des médias vérificateurs de faits, dans lequel s’inscrit le Détecteur de rumeurs, n’est pas la seule chose qui, dans le contexte de la crise des fausses nouvelles, a continué de grossir depuis l’an dernier. « Ces jours-ci, on a l’impression que tout le monde veut organiser son congrès » sur la désinformation, ironisait Alexios Mantzarlis mercredi dernier, en ouvrant le cinquième congrès mondial Global Fact.
Comprendre le monde pour mieux l’expliquer: voilà un peu comment il serait possible de décrire le travail des journalistes vulgarisateurs. Pour Marianne Désautels-Marissal, le journalisme lui a permis de s’adonner à sa passion pour la science et d’en dévoiler les merveilles au grand public.
Une autre année, une autre déclinaison du « simulateur » de surveillance de masse Orwell. Après la première mouture de novembre 2016, voilà que les développeurs du studio allemand Osmotic Studios remettent ça avec Ignorance is Strength, qui s’intéresse cette fois aux fausses nouvelles et à leur impact bien réels.
S’allier à d’autres médias pour lutter contre les fausses nouvelles: une initiative qui a permis au journal Le Monde d’élargir son audience et d’obtenir une plus grande portée des nouvelles les plus importantes. Il s’agissait d’une collaboration avec 32 autres salles de rédaction pendant les élections françaises de l’an dernier.