L’idée de neutraliser la désinformation par des stratégies préventives — soit de « vacciner » contre la désinformation, pour reprendre l’expression de certains chercheurs — a fait l’objet de plusieurs études dans la dernière décennie.
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La manipulation des données par un chercheur peu scrupuleux a toujours été un enjeu dans la recherche, mais cet enjeu pourrait bientôt devenir plus important, note l’ophtalmologiste Italien Giuseppe Giannaccare, de l’Université de Cagliari, auteur principal de « l’expérience ».
Les utilisateurs de TikTok qui s’oppose à la vaccination contre la COVID-19 utilisent un langage volontairement codé, des mots mal écrits, ainsi que des mots-clics alternatifs pour échapper aux efforts de lutte contre la désinformation.
Il est pour l’instant impossible de prédire si la situation va s’améliorer, mais il est certain qu’une partie indéterminée de la population va croire aux réponses du robot, parce qu’elles sont écrites dans un langage convaincant.
La Russie contrôle au moins 9 comptes à travers sa télé RT (Russia Today) et la Chine, 28 : les courbes ascendantes des abonnés apparaissent très nettement à partir du 29 mars.
Une étude, parue le 16 janvier dans Health Communication, rappelle que ces influenceuses sont particulièrement populaires auprès des adolescentes et jeunes adultes en quête d’informations sur leur sexualité.
« Les compagnies technologiques ont failli parce que leur modèle d’affaires a besoin de garder les usagers sur leurs plateformes, à faire défiler du contenu entremêlé de publicités, peu importe l’impact qu’ont ces contenus sur la société. »
En 2019, une analyse appelée le Global Disinformation Index avait estimé à 250 millions par année les revenus des sites de désinformation, dont 40 % provenant de Google. NewsGuard estimait en 2021 ces revenus à 2,6 milliards, mais n’évaluait pas la part provenant de Google.
On peut s’étonner que le rédacteur en chef d’une revue vouée à « la théorie et la pratique des vaccins » soit un docteur en linguistique et que son principal adjoint (senior editor) soit un ophtalmologiste.
Les chercheurs affirment que le simple fait de faire disparaître les groupes les plus extrêmes ne réglera pas le problème de la désinformation.