Intrigante, étonnante, orginale, qui viendra même désarçonner les spectateurs à plus d’une reprise, Une vie de femme est une oeuvre tout à fait pertinente en cette époque de réalités multiples imputables au télescopage du numérique et du physique. Il ne lui manque, peut-être, que ce point focal, ce centre autour duquel trouver refuge. Peut-être a-t-il disparu, lui aussi. Comme Marie.
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L’artiste s’est intéressée de très près au phénomène de la mort réelle en travaillant sur la fin de vie, et une partie de théâtre documentaire se superpose à la pièce de théâtre proprement dite.
Ainsi, le spectacle Moi, Jeanne s’inscrit bien dans les préoccupations du moment concernant les questions de genre. C’est une œuvre joyeuse et au rythme intense, souvent très drôle, animée, avec des chorégraphies effrénées, et quelques personnages très intéressants.
Performance qui sera aussi présentée dans le cadre du Festival TransAmériques, Nigamon/Tunai offre un regard fort intéressant sur des enjeux qui sont bien souvent occultés au nom du développement économique et de la modernité. Dommage, toutefois, que la structure du spectacle soit si bigarrée.
En suivant un texte parfois quelque peu ampoulé, les comédiens déploient devant nos yeux un monde complexe, à l’image des luttes menées par ceux et celles qui ont tout donné pour faire reconnaître leurs droits. Avec, en finale, des images tirées de l’actualité récente, où il est démontré, fort heureusement, que la flamme brille toujours.
On cherchait autrefois les correspondances entre microcosme et macrocosme, entre ce qui se passe au plus profond de l’humain et de son âme et le mouvement universel des planètes. Affaires intérieures propose un peu la même énigme dans un spectacle audacieux et parfaitement interprété.
Par une performance solo exceptionnelle de l’actrice Debbie Lynch-White, très bien mise en scène par Édith Patenaude, son texte fort et bouleversant fait trembler le public et l’aide à prendre conscience des dessous inextricables de cette mission nécessaire et quasiment impossible qu’est le travail humanitaire.
La pièce Corde raide, présentée à l’Espace Go, est une dystopie où – peut-être sans procès – la société répond directement aux agressions en faisant appel au jugement des seules victimes.
Au premier (et même au second) regard, tout fonctionne, dans ce Traitement de la nuit : les comédiens sont bons; les répliques sont soit drôles, soit assassines, soit les deux; la scène de l’Espace Go est parfaitement bien utilisée… Mais quelque chose cloche.
Okinum est possiblement une oeuvre qui en dit plus, par ce qu’elle sous-entend, ou qu’elle ne montre pas, que par ce qu’elle présente à la face du monde.