Non, il n’y a rien d’original, ni de vraiment intelligent, dans The Marriage Act. Y compris la surprise scénaristique finale, où un gouvernement d’extrême droite restreignant toujours plus les libertés civiles, voire même la capacité de penser de ses citoyens, à l’aide d’une surveillance constante, tient quand même des élections et en accepte les résultats sans problème. Ce livre est un ratage complet, du début à la fin. George Orwell doit s’en retourner dans sa tombe.
The Last of Us Part 1 était déjà un classique, mais avec cette nouvelle mouture, le jeu frôle maintenant la perfection, et ce remake constitue l’occasion idéale pour découvrir (ou redécouvrir) ce chef-d’œuvre de Naughty Dog.
Dream Data incarne le meilleur, en un sens, et le pire de ce monde où toutes nos informations sont recueillies, de gré ou de force, pour ensuite être vendues aux plus offrants.
Une chose est sûre: Severance est déjantée, étrange, surprenante, drôle, inquiétante, prenante… Bref, un grand succès qui gagne amplement à être découvert et consommé allègrement.
Il faut voir Le dernier voyage comme une oeuvre d’art, un moment de réflexion et de contemplation. Une épopée douce-amère tout à fait adaptée à notre époque difficile.
Ce qui est évident, à la fin, c’est que l’équilibre est rompu et que Mme Bérard a véritablement le sens du polar.
Que se passerait-il, si les femmes n’avaient plus le droit de parler? L’autrice Christina Dalcher propose, dans une version ici traduite en français et éditée chez Pocket, le roman Vox, une oeuvre dystopique où un gouvernement américain fondamentaliste impose aux femmes le port d’un bracelet limitant le nombre de mots qui peuvent être prononcés par jour.
Adaptation théâtrale de la dystopie écrite par Aldous Huxley en 1931, Le meilleur des mondes de Guillaume Corbeil débutait la semaine dernière, au Théâtre Denise-Pelletier.
Que s’est-il vraiment passé, à Gilead, pour provoquer la chute de cette théocratie puritaine? Trente-cinq ans après la parution de The Hanmaid’s Tale (La servante écarlate, en version française), voilà que Margaret Atwood présente The Testaments (Les testaments), un récit qui semble en partie avoir été publié pour profiter de la popularité de l’adaptation télévisuelle diffusée par Hulu.
Que se passe-t-il dans la tête de Charlie Brooker? L’homme au ton incisif, aux remarques cinglantes, aux visions déprimantes et terrifiantes de réalisme s’est-il endormi aux commandes de son propre navire? Voilà qu’après Bandersnatch débarque une véritable cinquième saison de la série Black Mirror, une resucée sans âme qui devrait signer, on l’espère, la fin de l’oeuvre.
