Mais après tout ça, on se demande: à quoi rime l’ambition, la performance, si on doit écraser tout sur son passage pour réussir?
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Dans La suspension consentie de l’incrédulité, Émilie Perreault pose des questions tout à fait pertinentes sur l’importance de la culture, sur l’importance de vivre la culture, de la ressentir, que ce soit pour l’apprécier follement, la détester, ou toutes les possibilités contenues entre ces deux options. Après tout, la culture est autant un phénomène personnel que collectif, et cette pièce propose certainement des clés pour y voir plus clair.
Il s’agit d’une oeuvre à la fois puissante et douce, forte et tranquille, sociétale et intime. Du grand théâtre, avec de grands interprètes.
La pièce pousse à de multiples réflexions. Et cela fait du bien dans un monde où – et la pièce le dénonce aussi – on agit avant de réfléchir, quand toutefois on réfléchit…
Côté technique, il n’y rien à reprocher à Salle de nouvelles; en fait, la scénographie est excellente, avec une grande utilisation de caméras vidéo, justement. Mais du côté des dialogues, on se demande pourquoi on nous propose cette incompréhensible fusion de thèmes et d’époques incomplets et incompatibles.
« Pour les spectacles de théâtre conçus pour la scène, la production de captations de qualité cinématographique génère des dépenses supplémentaires disproportionnées, pouvant aller jusqu’à 50 % du coût de la production scénique. »
Du coup, c’est du grand art, risqué et très difficile à tenir, entre burlesque et performances incroyablement maîtrisées.
Nous voilà donc deux heures plus tard, fort heureux du niveau de jeu, de la justesse de l’utilisation des divers éléments de décor, de la musique, de l’éclairage… Mais avec une boule dans le ventre.
Il y a parfois de ces étranges hasards qui se doivent d’être mentionnés; ainsi, au…
C’est un solo! C’est une fiction! C’est une pièce de théâtre! Que dis-je, c’est une pièce de théâtre: c’est un récit musical! Peu importe le qualificatif qu’on lui applique, Design d’intérieur, présentée sur les planches de Duceppe du 16 au 20 juin, s’éloigne certainement des clichés que l’on attribue habituellement aux spectacles estivaux.