Au final, beaucoup des textes ont été peu partagés ou ont eu peu de lecteurs.
Browsing: désinformation
Pour éviter de futurs dérapages, les auteurs du rapport recommandent de pouvoir examiner les algorithmes de recommandations des platesformes numériques.
« C’est bien quand un jeu sert aussi d’outil qui permet de se poser des questions, et non pas uniquement comme source d’informations. »
73 % des jeunes suivent au moins un influenceur sur les réseaux sociaux ayant déjà exprimé des opinions anti-scientifiques.
« Les gens ne veulent pas nécessairement que leurs nouvelles locales soient de grosses histoires – ils veulent que leur gouvernement local retienne l’attention, mais ils veulent aussi des articles à propos de la fête locale, et de la réouverture de l’école primaire, et qui les rendent heureux à propos de l’endroit où ils vivent. »
« Les rétractions demeurent importantes, mais elles ne remplissent pas leur fonction consistant à réduire l’attention accordée à ces études problématiques, puisque lorsque le retrait survient, le public n’accorde plus vraiment d’attention à l’étude originale. »
Dans son rapport publié le 3 juin, NewsGuard précise que les trois sites relayant de fausses informations les plus suivis sur les médias sociaux, tous trois anglophones, sont OANN.com, ZeroHedge.com, et OrganicConsumer.org.
Les indicateurs de fiabilité de l’information ont toutefois fait une différence pour les gens qui fréquentaient les pires sources : ces internautes ont ainsi amélioré leur « diète » médiatique de façon marquée.
« Le flot » de faussetés nous encourage à devenir « apathiques, méfiants de tout. Ce qui nous rend extrêmement malléables et dangereusement désengagés. »
En février 2020, l’Organisation mondiale de la santé a lancé une alerte à une « infodémie », ou épidémie de fausses nouvelles. Et la situation ne s’est guère améliorée depuis.