C’est avec un programme tout Vivaldi, que l’Orchestre baroque Arion ouvrait sa 37e saison, le vendredi le 6 octobre, à la Salle Bourgie. Dans le détail: quatre concertos pour flûte à bec, deux airs extraits de l’opéra Orlando furioso et le Psaume 126, Nisi Dominus, RV 608.
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Arnaud Desplechin est certainement l’un des grands cinéastes français de son époque, lui qui manie les mots comme personne, tout en conservant une folie technique qui électrise le spectateur, qu’il soit novice ou fidèle habitué de sa décoiffante filmographie. En ramenant son alter ego préféré pour une sixième fois en la personne du brillant Mathieu Amalric, il multiplie cette fois ses muses en venant troubler de nouveau notre esprit. Ce, avec le plus grand brio qu’on lui connaît.
Il y a à la fois beaucoup et peu à dire sur ce projet hautement risqué consistant à donner vie à une suite à l’un des grands films cultes du septième art, plus de trente ans après un ratage en salles. Si le respect est heureusement de mise, l’œuvre, auréolée d’un soin indéniable, manque toutefois de profondeur, mais aussi de ce sens du mystère et de l’atmosphère qui a su autant captiver l’imaginaire de tous, sentiment qui ne s’amenuise définitivement pas chaque fois qu’on s’offre une nouvelle écoute de Blade Runner, situation qui ne risque pas d’opérer avec ce 2049 qui s’essouffle tristement au fil de ses 163 minutes.
Même si le règne de Selina Meyer s’est abruptement terminé après moins d’un an au pouvoir, les amateurs de Veep peuvent être rassurés : la sixième saison de la série est aussi hilarante, et aussi politique, que les précédentes.
On ne savait honnêtement pas trop comment réagir à l’annonce d’une suite à Blade Runner. Comment, en effet, envisager un prolongement de l’histoire de l’un des très grands films cultes de la science-fiction, une oeuvre iconique, et ce 30 ans plus tard? Ce défi, le réalisateur Denis Villeneuve et son équipe le relèvent avec brio dans Blade Runner 2049, qui sans égaler le premier titre de la série (comment le pourrait-on?), n’en demeure pas moins une excellente oeuvre qui vient s’ajouter au matériau originel.
Ce n’est peut-être pas le meilleur des exploits de faire mieux que le pire volet d’une franchise, mais le cinquième opus des Pirates of the Caribbean a au moins ce mérite. Sans pour autant rappeler les meilleurs moments de la série. Dead Men Tell No Tales divertit et offre du beau pour les yeux à plus d’un moment. Ce qui n’est pas si mal pour ceux qui aimeraient le rattraper dans son salon.
Curieux titre, Le Jour se lèv(r)e. Curieux spectacle aussi, que le public décortiquera l’œil questionneur, tout au long de la performance de Sylvie Cotton. Dans cette courte œuvre présentée à l’Agora de la danse jusqu’au 5 octobre, l’artiste plasticienne dévoile le souffle qui l’habite.
C’est dans une ambiance intimiste et très lounge au Salon urbain de la Place des Arts que Pierre Lapointe a convié les gens au lancement de son nouvel album La science du cœur, nouvelle œuvre sur lequel il planche depuis au moins deux ans.
« Il faudrait qu’elle en revienne ». La phrase tombe, s’abat comme une tonne de briques. Une femme a été agressée, violée, et l’oeuvre Dans la nuit du 4 au 5, présentée au Théâtre d’Aujourd’hui, jette un éclairage dérangeant sur le malaise et les tabous encore tenaces entourant les agressions sexuelles.
La renommée de James Thierrée n’est plus à faire. Depuis 1998, les spectacles qu’il crée avec sa Compagnie du Hanneton font événement. Sa signature: un univers surréaliste où les objets prennent vie, les décors se meuvent et les hommes se retrouvent bien souvent en proie à cet étrange espace-temps.