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Le sauvetage en juin d’un jeune béluga près de Nepisiguit, au Nouveau-Brunswick et les efforts considérables pour le relocaliser dans le Saint-Laurent, ont rappelé la précarité de ces mammifères marins. Une récente étude québécoise démontre que malgré 10 ans d’interdiction, un contaminant appelé retardateur de flamme est toujours présent chez les bélugas du Saint-Laurent.

On embauche: « officier de protection planétaire ». Cette offre d’emploi de la NASA a fait beaucoup sourire ces derniers jours, tant elle semble suggérer que l’agence spatiale américaine cherche quelqu’un qui puisse nous protéger d’une invasion extraterrestre. En réalité, cette personne sera beaucoup plus occupée à protéger d’éventuels Martiens… contre des envahisseurs venus de la Terre.

Protéger les autres planètes d’une contamination par des bactéries terriennes est en train de quitter le terrain théorique pour mettre les deux pieds dans la réalité: c’était le premier sujet à l’ordre du jour du congrès annuel d’astrobiologie le mois dernier, en Arizona, et au moins trois futures sondes spatiales sont directement concernées.

Des scientifiques néerlandais ont annoncé la semaine dernière que les plants de quatre espèces de légumes et de céréales cultivés dans des sols similaires à ceux se trouvant sur Mars avaient été considérées propres à la consommation, dans le cadre de plans visant à préparer la première mission habitée vers la planète rouge.

L’incident de la centrale nucléaire Tchernobyl, le 26 avril 1986, a libéré un nuage toxique d’iode et de césium 137 radioactif qui s’est transformé en pluie, à 1303 km, au-dessus du sud de la région du Norrland en Suède. Après 30 ans, des traces de contamination persistent dans les rennes (caribous) et les wapitis, rapporte The Local le 21 avril.

Il y a 30 ans, la centrale nucléaire de Tchernobyl à Pripyat, en Ukraine, devenait le site du pire accident atomique de l’histoire. Si les humains sont désormais peu nombreux dans la zone d’exclusion entourant le site, une série d’études – y compris une recherche récemment publiée menée à l’aide de caméras photo par des scientifiques du Savannah River Ecology Laboratory de l’Université de Géorgie – viennent valider l’hypothèse voulant que la vie sauvage est abondante sur le site.

Le fait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ait décrété lundi un état d’urgence pour le virus Zika ne signifie pas que les pays concernés vont soudain recevoir un afflux d’aide et d’argent. Pas si le précédent état d’urgence, autour de l’Ebola, doit servir d’exemple.

La nouvelle provient des lichens. L’analyse de ce modeste matériel vivant, présent partout au Québec, situe la limite nord de la pollution atmosphérique, liée aux activités humaines, à près de 100 kilomètres au nord de Chibougamau et de Sept-Îles, soit à 200 km au nord du Lac-Saint-Jean.