Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»Science»30 ans après Tchernobyl, la nature a repris ses droits
    Les humains ont abandonné la région, mais les animaux vivent librement dans la zone d'exclusion de Tchernobyl

    30 ans après Tchernobyl, la nature a repris ses droits

    0
    Par Pieuvre.ca le 19 avril 2016 Science

    Pieuvre.ca

    Il y a 30 ans, la centrale nucléaire de Tchernobyl à Pripyat, en Ukraine, devenait le site du pire accident atomique de l’histoire. Si les humains sont désormais peu nombreux dans la zone d’exclusion entourant le site, une série d’études – y compris une recherche récemment publiée menée à l’aide de caméras photo par des scientifiques du Savannah River Ecology Laboratory de l’Université de Géorgie – viennent valider l’hypothèse voulant que la vie sauvage est abondante sur le site.

    L’étude photographique en question, publiée dans Frontiers in Ecology and the Environment et menée par James Beasley, est la première vérification photo effectuée à distance dans la zone d’exclusion de Tchernobyl (CEZ). Les résultats de l’étude tracent le portrait des espèces animales et végétales présentes dans la zone, et viennent appuyer de précédentes constatations à savoir que la distribution des espèces animales n’était pas influencée par le niveau de radiations.

    La CEZ englobe les terres voisines de l’Ukraine et de la Biélorussie touchées par les retombées radioactives de l’accident survenu le 26 avril 1986.

    Dans la portion sud de la Biélorussie se trouve la Polessye, ou la Réserve écologique radioactive d’État de Polésie, qui couvre plus de 2160 kilomètres carrés de terres diverses, dont des forêts et des terres développées abandonnées. Le niveau de radiations varie grandement sur ce territoire.

    La précédente étude, publiée à l’automne 2015, avait déterminé que les populations animales se portaient très bien dans la CEZ en fonction du nombre de traces de pas d’animaux recensées. M. Beasley et son équipe de recherche ont employé une méthode de recherche plus contemporaine – des stations photographiques contrôlées à distance – pour étoffer les précédentes conclusions.

    « La précédente étude faisait la lumière sur l’état des populations d’animaux dans la CEZ, mais nous devions encore ajouter des données », mentionne M. Beasley, un professeur adjoint au laboratoire de l’Université de Géorgie. « Pour notre étude, nous avons déployé des caméras de façon systémique dans l’ensemble de la section biélorusse de la CEZ et capté de solides preuves photographiques, puisque ces preuves peuvent être consultées par tous. »

    L’étude a été menée sur une période de cinq semaines sur 94 sites, à l’aide de 30 caméras. Un appareil photo télécommandé a été installé dans un arbre ou une structure similaire pendant sept jours à chaque emplacement. Chaque station était équipée d’un vaporisateur d’odeur d’acide gras pour attirer les animaux.

    Sarah Webster, une assistante de M. Beasley, a installé les stations à environ trois kilomètres de distance les unes des autres pour éviter que les animaux n’en visitent plus d’une pendant une période de 24 heures.

    L’équipe a documenté chaque espèce captée par les caméras et la fréquence de leurs visites, en se concentrant particulièrement sur les carnivores, a dit Mme Webster, en raison de leur position dominante dans la chaîne alimentaire.

    Se trouvant tout en haut de la chaîne en question, les carnivores ont davantage de chances d’être contaminés, en plus d’ingérer des particules radioactives de la part d’autres animaux ayant fouillé dans le sol et l’environnement. Ils sont eux-mêmes contaminés par le sol, l’eau et l’air.

    « Les carnivores sont souvent placés plus haut dans la hiérarchie animale, et sont donc plus susceptibles à la bioaccumulation de contaminants », a poursuivi Mme Webster. « Peu d’études sur Tchernobyl se sont penchées sur les effets du niveau de contamination en lien avec les populations d’espèces situées si haut dans la chaîne alimentaire. »

    M. Beasley et son équipe de recherche ont aperçu 14 espèces de mammifères sur leurs photos. Le plus souvent, il s’agissait du loup gris, du sanglier, ou encore du renard roux et du chien viverrin, une espèce canine que l’on retrouve en Europe et en Asie de l’Est. M. Beasley a précisé que toutes ces espèces avaient été détectées à des stations situées près ou à l’intérieur des zones les plus contaminées.

    « Nous n’avons pas trouvé de preuves voulant que les populations soient réduites dans les zones fortement contaminées », mentionne le chercheur. « Ce que nous avons constaté, en fait, est que ces animaux étaient bien plus à risque de se trouver dans les zones préférées contenant ce dont ils ont besoin – de la nourriture et de l’eau. »

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    15 mai 2025

    Quand le cerveau parle aux microbes

    15 mai 2025

    Réacteur nucléaire russe pour base lunaire chinoise

    12 mai 2025

    Le chimpanzé qui a du rythme

    Pieuvre.ca
    • Site web
    • Facebook
    • X (Twitter)

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Jamais lu
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    17 mai 2025

    Le virtuel et l’IA au service des athlètes

    17 mai 2025

    La 5G n’endommage (toujours pas) les cellules

    16 mai 2025

    Des millionnaires canadiens en faveur de hausses d’impôts

    16 mai 2025

    Le Cirque du Soleil rate le décollage avec le retour de Luzia

    15 mai 2025

    S’emparer de Gaza, une idée de moins en moins populaire en Israël

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!