Le spectacle donne envie de découvrir ou de redécouvrir cette artiste totalement à part, à la fois très forte et très fragile, celle qui déclare encore : « Quand je serai grande, je ne serai jamais adulte. »
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Pour clôturer le programme officiel, Franz Schubert était à l’honneur avec le Trio pour piano, violon et violoncelle en mi bémol majeur, op. 100, D.929. On a longtemps attendu la venue du Trio Wanderer à Montréal et on espère qu’il reviendra bientôt.
Sur la pièce Sira, la chanteuse clame la droiture de suivre une destinée loin des détours du chaos pour réaliser son plein potentiel. Et elle en incarne un modèle irréprochable pour les générations actuelles et à venir.
Très rythmées, entrainantes et joyeuses, les mélodies sont en même temps mélancoliques et marquées par une grande tristesse.
Si l’archet magique de Julie Triquet était bien au rendez-vous, mentionnons aussi la généreuse et bien sentie prestation de Jonathan Goldman, au bandonéon.
L’OSM a joué Mozart comme on joue habituellement Beethoven et, croyez-moi, c’est un compliment. C’était tout à fait rafraîchissant d’être surpris par des forte joués fortissimo sans pour autant que le public soit assourdi.
Ce que l’on tente de dire, peut-être maladroitement, c’est que ce nouvel album est très, très bon. Clairement, Brian Jonestown Massacre n’a rien perdu de sa superbe, de son mordant.
Le concert de dimanche aura prouvé que Tangerine Dream peut effectivement continuer sans son fondateur. Cependant, il demeure que quelque chose s’est perdu en chemin.
La programmation 2023-2024 de la Salle Bourgie est lancée d’une manière remarquable, avec un niveau de qualité qu’il sera difficile de surpasser.
Dans certaines œuvres, par l’introduction d’accords très vigoureux, on pouvait imaginer, l’espace d’un instant, des accents de rock, eh oui! Cela était du plus bel effet. Aussi, à d’autres moments, la kora de Cissoko nous faisait goûter une saveur provenant davantage du Moyen-Orient que de l’Afrique de l’Ouest.