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Ah, Doom! La célébration, en décembre dernier, des 25 ans du titre original de la série fut l’occasion, pour ce journaliste, de revisiter la plus récente déclinaison du jeu éponyme, publiée en 2016 par Bethesda Softworks et développée, bien entendu, par id Software.

Des réalités alternatives, un mélange de voyage psychédélique et de brutalisme à l’anglaise des années 1980, des jeux vidéo programmés à une époque où l’industrie en était encore à ses balbutiements… Que demander de plus? L’équipe de Black Mirror donne dans l’expérimentation avec Bandersnatch, un film « dont vous êtes le héros » lancé pendant les Fêtes sur Netflix.

Il peut sembler facile de dire qu’un cinéaste a fait son film le plus accessible à ce jour, mais ce n’est définitivement pas le cas lorsqu’on parle de Yorgos Lanthimos. C’est encore plus jouissif de le voir confronter un public bien plus large à son univers pervers et tordu, public qu’il aura leurré avec la promesse d’un film d’époque soigné où s’opposent de fabuleuses actrices au firmament de leur talent. Un piège habile à l’image de la sournoiserie de ses personnages auxquelles les hyènes de son sublime The Favourite ne font décidément pas exception.

La genèse d’une suite naît toujours d’un succès et celle, inattendue, du remake animé du film culte La guerre des tuques apparaît aussi absurde que son prédécesseur. Néanmoins, celle-ci risque de plaire grandement aux amateurs du premier, provoquant toutefois une plus grande détresse chez tous ceux qui ont souffert lors du premier tour de piste.

Qui n’a jamais rêvé de contrôler un robot géant et de combattre une ordre d’adversaires eux aussi mécaniques et gigantesques, tout en s’affrontant dans une ville où les immeubles s’effondrent comme des fétus de paille, victimes collatérales des affrontements? Override: Mech City Brawl tente de combler ce besoin essentiel avec un titre récemment sorti sur Steam, PlayStation 4 et Xbox One.

Juste au moment où l’on croyait avoir vu toutes les variations possibles des films de père Noël, voilà que nul autre que Alain Chabat se prête au jeu avec Santa & Cie, renommé Noël & Cie au Québec. Une variation qui, à défaut de faire preuve d’imagination (on ne change pas la recette, quand même), est des plus amusantes.

Fuyant l’esclavage entre les mains de l’humanité, un groupe de robots décide de fuir la Terre et de s’installer sur une nouvelle planète. Là, The Colonists place la survie de cette communauté robotisée entre les mains du joueur. Saura-t-il développer une économie solide, ou mènera-t-il les automates à la ruine?

Plus ou moins attendue, après l’éclatement de l’affaire #MeToo et la mise à l’écart de Kevin Spacey, l’acteur principal de la série pendant cinq saisons, la sixième déclinaison de House of Cards vient confirmer que toute bonne chose a une fin. Une fin souvent trop étirée, ennuyeuse et oubliable.

Disons que chaque année, on aime toujours devancer un peu plus les sorties, et c’est de manière un peu inquiétante qu’on voit un premier film du temps des fêtes prendre l’affiche à peine quelques jours après qu’on ait éteint (et même pas enlevée) la dernière citrouille de l’Halloween. Cette proposition ultra-usinée de cette relecture louable de Casse-noisettes aurait pourtant davantage charmé les familles au moment opportun, et ce malgré son manque flagrant de consistance.