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Heureux celui qui découvre pour la première fois The Grand Budapest Hotel, comédie dramatique réalisée et coécrite par l’inimitable Wes Anderson. Merveilleuse porte d’entrée dans l’univers du cinéaste, cette oeuvre sortie en 2014 réussit un tour de force rarement vu ailleurs dans le septième art: nous faire regretter que le film ne dure que 99 minutes.

Quelle idée absurde que de vouloir se réapproprier la franchise que nul autre que Guillermo Del Toro s’était si bien attribuée. C’est néanmoins ce qu’ont tenté quelques courageux, donnant droit à la proposition la plus indescriptible de l’année. Quelle chance, vous pouvez enfin visionner cette édition 2.0 de Hellboy directement dans le confort de votre salon!

Peut-on réellement trahir son pays en s’assurant d’éviter une Troisième Guerre mondiale et la destruction de notre civilisation par le feu nucléaire? Red Joan, un drame d’espionnage basée sur des faits réels et réalisé par Trevor Nunn, pose la question, mais évite d’y répondre. Il en reviendra au public de juger des actes de l’héroïne de cette adaptation du roman du même nom.

Sans le moindre désir d’aller au-delà de la proposition originale, cette suite foncièrement inutile au néanmoins mignon et valable The Secret Life of Pets est le summum de la production opportuniste qui, tout en faisant tout pour s’emparer sans vergogne du pognon du public cible, ne manque pas de noyer son long-métrage dans des idéologies douteuses et problématiques.

Disney poursuit sa stratégie de reprise en prises de vue réelles de ses plus grands classiques, et si l’exercice s’essouffle depuis déjà un moment, Aladdin, malgré les doutes qui entouraient le projet, surprend en raison d’un élément: la présence du cinéaste Guy Ritchie.

Dans la France du 14e siècle, deux forces maléfiques rôdent dans les campagnes: la peste, d’abord, mais aussi la terrible Inquisition. Au milieu de ce maelström maudit, Amicia de Rune et son frère Hugo devront faire preuve d’ingéniosité et d’abnégation pour espérer survivre à la mort noire… et à l’Église.

Quel drôle d’oiseau que ce The Con is On, impressionnant foutoir tourné en 2015 qui a pris un temps fou avant de finalement atteindre un public. Lequel? Disons que même en ayant vu le film au complet, il est assez difficile de dire à qui cette curiosité s’adresse.

Enfin! Après une vingtaine de films et plus d’une décennie, la saga des Avengers tel qu’on les connaît prend fin. Et si les balises de Disney destinées à assurer un succès usiné à chaque épisode ont effectivement donné lieu à des hauts et des bas, n’ayez crainte: cette finale offre tout ce qu’elle devrait livrer. Sans être extraordinaire, ni réinventer la formule, Avengers: Endgame est certainement réussi.

Il y a films de zombies et films de zombies. Et si le genre a été saturé par quantité d’oeuvres proposant des variations plus ou moins intéressantes du thème central, ces dernières années, Overlord, mélange d’horreur et de film de guerre, prouve que s’en tenir aux ingrédients de base peut permettre de créer une oeuvre franchement intéressante.

Mettant leur notoriété de côté, ou presque, Adib Alkhalidey et Julien Lacroix ont eu la folle et stressante envie de se lancer dans le vide et de s’offrir tout un défi: faire un long-métrage par passion et non par moyens. Le résultat, intitulé Mon ami Walid, était présenté au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts mardi soir dernier.