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Drôle de visionnement que cette relecture « disney-isé » de Dolittle délaissant les décors modernes des versions de Eddie Murphy et s’entourant de CGI et de faux animaux, alors qu’il devient évident dans tous les recoins qu’on ne savait plus où donner de la tête pour sauver le projet du naufrage. L’échec finit par surpasser la fascination malsaine qui nous habite toutefois tout du long.

Envoyé préparer le terrain pour la future colonisation d’une nouvelle planète, vous devrez y survivre au moins neuf jours, en attendant que votre famille ne vous y rejoigne. Le hic? Les robots envoyés avant vous se sont rebellés. La faute à cette satanée intelligence artificielle… 

The Hunt c’est le titre anglais d’un très bon et troublant film danois, Jagten, sur les revers nocifs des fausses accusations de pédophilie. C’est aussi, désormais, un film américain qui n’a absolument rien à voir avec le drame qui mettait en vedette Mads Mikkelsen. On sait qu’on a habituellement en horreur les remakes, mais on aurait presque préféré que le long-métrage qui nous intéresse en soit un, plutôt que le véritable déchet qu’on nous inflige à sa place.

C’est reparti pour un tour: trois ans après le premier volet, The Division 2 débarquait sur Xbox One, PlayStation 4 et PC. Après New York, c’est au tour de Washington D.C., la capitale américaine, de faire l’objet d’une lente reconquête par les agents de cette section spéciale du gouvernement chargée de restaurer une partie de ce qui s’appelait les États-Unis. Et comme la première déclinaison, le titre se veut ambitieux, mais déçoit, en bout de ligne.

Point de paroles ou de musique des Cranberries, dans ce Zombie Army 4 – Dead War. Ou de cette tension constante qui prévalait dans Left 4 Dead et sa suite, alors que le « directeur » pouvait à tout moment lâcher une horde de mangeurs de chair fraîche contre les joueurs. Mais il y a certainement quelque chose de particulièrement accrocheur dans cette quatrième déclinaison de cette série développée par Rebellion.

Ken Sanzel met toute la gomme dans Kill Chain, renommé Les hommes de main en français au Québec, un autre film de série B à intérêt moindre où les meilleurs éléments sont certainement de loin ceux qu’on aurait imaginés. Il est désormais disponible, puisqu’il est directement sorti en DVD.

Jane pensait avoir trouvé le poste par excellence pour lancer sa carrière dans le milieu cinématographique: celui d’assistante d’un magnat de la production, à New York. Sans surprise, cependant, The Assistant, un film de Kitty Green, évoque les pires penchants d’une industrie mise à mal par les nombreux scandales de l’ère #MeToo.

Daniel Grou, qui se retrouve encore malgré lui avec la nécessité de devoir préciser qu’il est bel et bien toujours « Podz », n’est jamais à court d’ambitions, et son retour au grand écran avec Mafia Inc. le prouve encore grandement. Pas par l’entremise de la technique, cette fois, mais plutôt dans sa manière d’aborder un genre et un sujet et tenter de le faire sien. Ici, le film de mafia, pour illustrer qu’il n’y a pas qu’en Italie qu’on y trouve cette déclinaison du crime organisé.

La Deuxième Guerre mondiale a beau avoir débuté le 1er septembre 1939, lorsque l’Allemagne nazie a envahi la Pologne, cela faisait déjà plusieurs années qu’Hitler et ses sinistres sbires faisaient régner un climat de terreur à Berlin et ailleurs sur le territoire national. Through the Darkest of Times, développé par Paintbucket Games, fait vivre l’horreur de la banalisation de l’extrémisme politique et idéologique.

Projet qui roule dans la boue depuis des années, on aurait certainement souhaité mieux pour un personnage aussi emblématique de la cause des Noirs que Harriet Tubman, dont le visage sur les billets américains de 20 dollars est de plus en plus incertain. Un rattrapage chez soi pas obligatoire, qui fait drôle de figure dans les cérémonies de prix prestigieuses de ce début d’année.