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Ceux qui trouvent que tous les films se ressemblent, y compris les films québécois, n’ont certainement pas vu Le rire de Martin Laroche, une proposition qui dépasse les limites de l’étrange, tout en faisant passer l’incompris, mais décevant Endorphine de André Turpin pour un délire contrôlé.

Les amateurs de science-fiction avaient tout à craindre de cette quatrième saison de la série The Expanse. Après trois années largement passées dans l’espace, voilà que le scénario transporte nos héros, l’équipage du Rocinante débarque sur New Terra, la première planète colonisée à l’extérieur du système solaire. Le problème, c’est que rien n’ira comme prévu…

Ce ne sera pas une grande surprise que de déclarer qu’avec une telle distribution et une prémisse aussi peu développée, les interprètes de Like a Boss sont décidément meilleurs que le film dans lequel ils doivent patauger. En ressort alors l’ombre d’une bonne comédie qui ne fonctionne pas vraiment, mais qui trouve néanmoins le moyen de nous divertir et, à ses heures, nous faire rire.

Star Wars est mort, vive Star Wars! La célèbre franchise a beau avoir franchement pris du plomb dans l’aile, avec la pléthore de films plus ou moins médiocres ayant pollué les écrans, ces dernières années – et on ne dira rien sur l’horrible Rise of Skywalker –, Disney n’a pas dit son dernier mot. Voilà donc The Mandalorian, l’un des produits phares de son nouveau service de diffusion en ligne.

Chaque nouveau film de Rian Johnson est moins intéressant que le précédent. Cette réflexion continue  de se concrétiser avec le délirant Knives out, qui aurait gagné à mieux faire confiance à son spectateur au lieu de jouer au plus malin avec lui.

Projet en gestation depuis des décennies sous la supervision et le talent d’une équipe, devant et derrière la caméra capable, du pire comme du meilleur, voilà un film qui aurait pu être passable, s’il ne prétendait pas autant jouer au plus malin. Puisqu’en voulant toujours tout pousser plus loin, Gemini Man finit immanquablement par tomber face première au fond du ravin du ridicule.

Il est normal, après une lourde épreuve, une expérience éprouvante, de vouloir décompresser. C’est donc sous des allures d’expiation psychanalytique que Xavier Dolan a ainsi voulu retourner vers quelque chose qui lui fait du bien. Dommage que pour son huitième long-métrage en carrière, Matthias & Maxime, il offre une compote automnale faite maison livrant une parenthèse à laquelle il est peu intéressant de prendre part.

Tous les moyens semblent bons pour étirer la sauce, lorsque l’on détient une série à succès, et The Handmaid’s Tale ne fait malheureusement pas exception. Si l’on a brièvement eu l’espoir que l’épopée dystopique se déroulant dans la terrifiante théocratie de Gilead trouverait un dénouement, cette deuxième saison post-roman de Margaret Atwood fait craindre la poursuite de la dilution d’un scénario déjà mince.