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Protéger pour mieux préserver : voilà ce que recommande Michel Leboeuf dans son nouvel ouvrage, Nous n’irons plus au bois – La biodiversité québécoise en péril. Dressant un portrait alarmant de la situation de l’écosystème québécois, l’auteur vise à persuader les Québécois que, si la situation écologique du Québec est meilleure que ce qu’elle a déjà été, il ne faut pas non plus prendre cet extraordinaire héritage biologique pour acquis. La Nature est fragile par définition, et l’Homme se doit d’agir pour la préserver.

Avoir une histoire à raconter ne signifie pas forcément prendre la parole. La preuve, hier soir, dans le cadre d’un programme triple à la Maison de la culture Frontenac, ce sont les notes d’un piano et les gestes des danseurs qui ont eu leur mot à dire.

Présentée en primeur lors du Festival TransAmériques 2009, la pièce Douleur Exquise, nous présente en 35 saveurs le court récit d’une rupture aux détails aussi brefs qu’inhabituels. Adaptation du livre du même nom de l’auteur Sophie Calle, cette pièce se veut à notre avis le point fort de la saison 2009-2010 du Théâtre de Quat’Sous.

Le Brésil était à l’honneur ce week-end à la Place des Arts avec la troupe de danse moderne Grupo Corpo, invitée par la série Danse Danse. Le chorégraphe Rodrigo Pederneiras présentait en effet deux de ses œuvres Parabelo (1997) et Breu (2007).

Difficile de quantifier la musique du Black Rebel Motorcycle Club. Rock, folk, atmosphérique, le groupe originaire de Sacramento s’est plus qu’agréablement renouvelé depuis son premier disque, BRMC, en 2001. De passage hier à la Tulipe, le trio a offert une excellente prestation, consacrant BRMC comme l’un des meilleurs groupes rock de la décennie.

En reprise, deux fois plutôt qu’une. Le film de Gérald Caillat était l’un des derniers qu’il était possible d’apprécier ce dimanche soir, le dernier jour du FIFA. Et il constituait à lui seul une excellente pièce de résistance afin de clore ce festival qui, disons-le, a surpris par son éclectisme et la qualité saisissante de sa programmation.

En ce soir hivernal du 25 mars, la chaleur et le réconfort se trouvaient dans la salle de l’Astral, où le public était reçu, disons-le, dans le salon de la toujours jeune Karen Young.

Véritable poète des formes et des couleurs, l’Américain Alexander Calder s’est consacré corps et âme à son art. Filmé dans le cadre d’une série de portraits d’artistes parrainés par un couple français, Calder, un portrait présente l’homme au crépuscule de son existence, mais l’œil et l’esprit toujours aussi vifs.

La nuit est froide, lugubre. Les projecteurs installés sur les miradors, côté est-allemand, trouent la pénombre. Au sein de cette atmosphère crépusculaire et oppressante de la Guerre Froide, l’écrivain John Le Carré dévoile une partie de sa vie à travers ses œuvres. King of Spies présente l’Homme et le phénomène avec brio.