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Un film démontrant l’intolérable doit-il par défaut avoir le même effet sur son spectateur? C’est la question qu’on finit par se poser, complètement lassé par l’expérience étouffante que nous fait subir Mon Roi, la dernière proposition de Maïwenn qui s’est valu un prix d’interprétation à Cannes, une récompense qui ne manque certainement pas de faire sourciller.

Le départ. La déchirure. Le vide. Quand l’amour meurt, ne reste souvent que les souvenirs et la tristesse. Dans le cadre d’une création conjointe avec le Centre dramatique national de Haute-Normandie, l’Espace Go présente Les lettres d’amour, une mise en scène de David Bobée et des textes d’Évelyne de la Chenelière.

Concert aux ambitions astronomiques, mardi soir à la Maison symphonique, puisque l’Orchestre symphonique de Montréal présentait Les planètes de Gustav Holst. Concert, aussi, où la chef assistante de l’OSM aura eu l’occasion de sortir de la très grande ombre de Kent Nagano.

Bigico est spécialisé dans la diffusion de la gigue contemporaine. Pour rappel, la gigue est cette danse traditionnelle rapide principalement exécutée avec les pieds et d’origine irlandaise. Elle est arrivée au Québec avec l’immigration, un peu comme le tap-dancing aux États-Unis. Aujourd’hui, il existe une gigue « contemporaine » dont Bigico, à l’initiative de Lük Fleury son directeur, se fait le représentant en participant à sa reconnaissance, son développement et son excellence.

Concerti Alla Montanari, hé oui, voilà comment la directrice artistique de l’Ensemble Arion, Claire Guimond, a choisi de titrer le concert qui voyait revenir l’admirable soliste et chef invité Stefano Montanari. En effet, nombreux sont ceux qui se souviennent de son passage à la Salle Pierre-Mercure avec Arion, il y a quelque années, pour une interprétation très personnelle et tout autant spectaculaire des Quatre saisons d’Antonio Vivaldi.

Alors que la réalité virtuelle prend peu à peu d’assaut notre 21e siècle, Hardcore Henry a envie de révolutionner le cinéma et d’offrir une proposition qui ne manque certainement pas d’audace. Dommage, toutefois, que ses tours de passe-passe soient tous sauf suffisants pour impressionner, lassant plus rapidement qu’autrement son spectateur au lieu de l’emplir d’énergie.

Cinq gars, cinq filles, trois planches de plywood. C’est tout. Pas de décors grandioses, pas de flafla. Juste l’essentiel. « Juste » des corps. On sent tout de suite que les dix acteurs en ont long à dire et qu’ils ne mettront pas de gants blancs jusqu’aux coudes. D’entrée de jeu, la voix de Jean Charest et une foule qui manifeste. Ça vous rappelle quelque chose?

Après le grand nettoyage de l’univers étendu de Star Wars par Disney suite au rachat de Lucasfilm – ou plutôt sa mise à mort pure et simple -, il restait bien peu de contenus « officiels » divergeant des six (et maintenant sept) films. Heureusement, si le nouveau propriétaire a offert un Épisode VII sans grand frisson, la série Star Wars Rebels (Star Wars Rebelles au Québec) prouve que l’on peut innover sans se trouver trop coincés par les barrières existantes.

S’il exécute sa performance lors d’une exposition ou dans le cadre d’un festival, l’artiste se met en scène plus que le lieu ne se met en abîme. L’artiste islandais Ragnar Kjartansson semble nous proposer l’inverse dans son exposition au Musée d’art contemporain de Montréal (MAC).