Browsing: Culturel

Peu importe combien de fois on le voit ou à quel point on y repense, il n’y a aucun doute: Coco est une véritable merveille qui, malgré son manque de surprises en matière de narration, a tout ce qu’il faut pour porter honorablement le sceau Disney Pixar. Sa venue en DVD est l’occasion idéale de se laisser charmer à nouveau, ou tout simplement d’enfin en comprendre l’engouement pleinement mérité.

Réalité et fiction: c’est le titre du plus récent programme double de Tangente, qui était présenté à l’édifice Wilder jusqu’au 25 février 2018. Proposant deux duos qui donnent corps à la matière de manière à la fois physique et intellectuelle, ce programme met également l’accent sur la relation de l’être avec l’espace visible et invisible.

Coincée dans une relation mère-fille qui l’étouffe, Chloé prend la poudre d’escampette aux États-Unis. Dans une oeuvre puissante et percutante présentée sur les planches du Théâtre La Licorne, cette adolescente qui deviendra une jeune femme découvre un monde peuplé d’êtres Invisibles, oubliés de tous.

La mémoire est une réécriture. Les neurosciences nous l’apprennent: chaque fois qu’on ravive un souvenir, on le modifie. Et de l’histoire d’un homme qui devient son roman, où la mémoire poétisante fait du simple pain grillé une madeleine légendaire, les fabulations de Sylvie Moreau et de son équipe nous transportent dans une riche initiation à Proust, à l’homme et à son œuvre.

Trois ans: voilà trois ans que les amateurs de musique électronique attendaient avec impatience un nouvel album de la part de Carpenter Brut, un artiste français qui s’est rapidement imposé comme une référence en matière de rythmes effrénés, de claviers aux sonorités délicieusement sinistres et aux thématiques mélangeant habituellement anticipation et années 1980. 

Florence, 1966. La guerre est finie depuis vingt ans, déjà, mais le commissaire Bordelli, qui a pris les armes pour chasser les troupes du Duce et les nazis d’Italie, aux côtés des Alliés, n’a jamais vraiment pu en oublier les horreurs.

C’est une oeuvre dichotomique pour le moins audacieuse qu’aura offert le Eifman Ballet de Saint-Pétersbourg, mercredi soir à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place-des-Arts, devant un auditoire conquis d’avance.