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    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»La part du diable – Remonter cette révolution sur pellicule
    Image tirée du film.

    La part du diable – Remonter cette révolution sur pellicule

    0
    Par René-Maxime Parent le 27 février 2018 Cinéma / Télévision

    Par un collage d’extraits de films de la collection de l’Office national du film du Canada (ONF) tournés de 1967 à 1980, La part du diable (2018) du cinéaste Luc Bourdon à l’affiche depuis le 16 février rebrasse les cartes de cette période où le Québec s’est profondément transformé.

    Selon le Cinéma Beaubien, Luc Bourdon a visionné près de 2000 films issus de cette caverne d’Ali Baba qu’est l’ONF. Il en a retranché le quart, puis a retenu de chaque film une image, un son, une chanson ou une scène. La première version durait cinq heures et vingt minutes, qu’il a réduite à 102 minutes.

    La voie du montage permet-elle au public d’assister à une séquence de la Révolution tranquille? L’écran de cinéma s’éclaircit-il au point de devenir une fenêtre sur cet espace-temps?

    À la croisée des chemins entre les «trente glorieuses» françaises et la «contre-culture» états-unienne, le Québec a pris part à ces bouleversements sociaux tout en se nouant avec l’affirmation identitaire du tiers-monde. Ainsi, les décennies 1950, 1960 et 1970 constituent une période subversive aux multiples ramifications, et non pas seulement une série d’événements marquants. Arpenteurs de cette métamorphose circonstancielle, les cinéastes du direct ont utilisé l’équipement de l’ONF pour filmer cette effervescence.

    Sans prétendre à la rigueur du documentaire, et encore moins s’adonner aux fantaisies de la fiction, les cinéastes qui ont tourné les courts, moyens et longs-métrages (la longueur n’avait pas d’importance) visionnés par Luc Bourdon avaient la certitude qu’il fallait graver ce qui se passait sur pellicule. Quelque chose les transcendait. La docu-fiction c’était la réalité et on ne pouvait faire autrement que de l’archiver pour la postérité, telle la démarche de Pierre Perrault, et pour s’approprier son image, telle la démarche de Gilles Groulx.

    L’esthétique du film est sublime. Les images sélectionnées sont variées de la morphologie urbaine à la mère corpulente qui chicane son enfant, en passant par des apparitions de politiciens bien connus. Parfois, il opte pour la continuité d’une image à l’autre quand il ne nous montre pas un contraste coupé au couteau. Le ton est égal du début à la fin de sorte qu’il ne met pas l’emphase sur les événements marquants, telle l’élection du Parti québécois. N’empêche que ces événements sont abordés par des pointes bien choisies.

    Tour d’horizon pour ceux qui n’ont pas eu le temps de dire «Sésame, ouvre-toi» avant la fermeture de la CinéRobothèque sur la rue Saint-Denis, La part du diable (2018) est peut-être le relais annonçant le renouveau de l’ONF?

    Il fut un temps où l’ONF déménageait à Montréal, dans plus d’un an c’est le Quartier des spectacles qui va l’accueillir.

    À contempler.


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    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

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