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Il existe un vif intérêt, de la part des auteurs, des critiques et des spectateurs, envers le « parler vrai », au théâtre. Revenir à un langage de tous les jours permet habituellement de se rapprocher de l’amateur de théâtre lambda. Voilà d’ailleurs l’exercice auquel se livre la pièce Basse-Ville, jouée au Théâtre de la Licorne, en démontrant peut-être les limites de cette méthode créatrice.

Dans un chic logement aristocratique avec meubles et tapis anciens, tableaux, sculptures et nombreux bibelots, un piano à queue et un feu dans la cheminée, un couple boit le thé dans des tasses en porcelaines précieuses pendant que trois hommes s’ennuient. C’est qu’il pleut à l’extérieur et ils ne travaillent pas et ne peuvent même pas sortir…

Les Coleman-Millaire-Fortin-Campbell, jouée à la Salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pellier, est adaptée de la pièce de théâtre La omisión de la familia Coleman de l’Argentin Claudio Tolcachir, qui a voulu dépeindre le portrait des familles pauvres obligées de se regrouper dans un logement afin de limiter leurs dépenses.

Une colonie est excellent. Il n’est ni extraordinaire, transcendant ou révolutionnaire. Il n’en demeure pas moins remarquable et, surtout, porté par la performance immense de la non pas moins fascinante Émilie Bierre.

Que l’art de l’opéra se renouvelle en conservant ses composantes traditionnelles fondamentales, voilà qui devrait réjouir les amateurs de cet art, et attirer tous ceux qui ne l’apprécient peut-être pas encore à sa juste valeur.

Qualifié de misogyne, à tort, parce qu’il racontait des histoires d’amour hétérosexuelles, est l’une des bribes que nous largue le cinéaste André Forcier au long du moyen-métrage Des histoires inventées (2018) de Jean-Marc E. Roy. Projeté à la Cinémathèque québécoise dès le 25 janvier, le documentaire donne envie de revoir la cinématographie indélébile.

La dernière création de Dimitris Papaioannou est à l’Usine C pour quelques jours à peine. Le créateur a d’abord été reconnu comme peintre et bédéiste, mais ce sont ses mises en scènes de performances vivantes qui ont fait voyager son nom aux quatre coins du globe. Si on ne peut généralement pas nier les origines en art visuel de Papaioannou dans les choix scénique qu’il propose, The Great Tamer est parsemé de références créatives; une véritable visite au musée.

Le public des spectacles de Tangente se doit d’aimer les arts expérimentaux. MEATmarket + (trans)FIGURation, de Dana Dugan, et Forêt, d’Élian Mata, se situent tout à fait dans la mouvance des arts contemporains de la scène, quelque part entre danse, théâtre, installation et performance. S’ajoute ensuite, dans le cas de Dana Dugan, la vidéo et les arts circassiens, sans oublier la contribution active des spectateurs.

En s’inspirant d’une légende locale de la région de Nice qu’il a transposée dans sa Belgique natale, Jean-Claude Servais livre une ode à la nature empreinte de sensualité et de mysticisme dans Le chalet bleu.