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C’est tout un film qui prend l’affiche cette semaine, alors que Parasite, la Palme d’or de cette année et le plus récent film du cinéaste coréen Bong Joon-ho, arrive enfin sur nos écrans. Un nouveau délire de classes sociales qui parviendra même à déstabiliser les fidèles les plus aguerris.

Un festival de documentaires laisse croire à un rendez-vous d’intellectuels urbains, c’est faux! En vue des 22e Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) du 14 au 24 novembre 2019, la programmation lancée le 23 octobre à la Cinémathèque québécoise n’est pas différente de ce que les gens ordinaires peuvent voir en ligne, mais avec un certain souci de réalisme.

« As-tu écouté le nouvel album de Pierre? » La question posée à ce journaliste témoigne d’une réalité à la fois étonnante et intéressante: avec sa musique intimiste et sa capacité à exposer certains des aspects les plus personnels de sa vie, on vient à considérer Pierre Lapointe non pas comme un artiste, mais plutôt comme un ami. Son plus récent album, Déjouer l’ennui, s’inscrit dans cette veine personnelle.

60 artistes d’ici ou d’ailleurs, 52 spectacles en français et 14 en anglais, 44 lieux de représentation (salles de spectacles, maisons de la culture, bibliothèques) … le conte est à l’honneur durant 10 jours à Montréal, du 18 au 27 octobre 2019. Pour son ouverture au théâtre Outremont, le spectacle Empreintes / Traces réunissant 8 conteurs talentueux a donné le ton de ce festival tous publics, qui offre l’occasion de voyager, de rêver, de rire et de sourire ou de verser une larme en écoutant ces acrobates des mots, des récits, des souvenirs et des émotions.

Il se fait bien peu de films de guerre, de nos jours. Du moins, bien peu de films portant sur la Deuxième Guerre mondiale. Il y a eu Dunkerque, certes, et il y aura Midway, mais l’époque des films grandiloquents, où nos héros gardent leur sang-froid face au danger, semble bien révolue. Voilà pourquoi A Bridge Too Far, sorti en 1977, permet de retourner à cette période du septième art, afin de raconter l’une opérations alliées les moins bien réussies de la guerre.

Des films provocateurs, il y en a. Des films qui hantent et marquent les esprits, aussi. Des films au style éclaté et à la poésie calculée? Également. La proposition de Nadav Lapid est tout cela et bien plus encore; un feu d’artifice épatant dont on ne ressort définitivement pas indemnes. Nul doute, Synonymes est un des grands coups de l’année cinématographique.

L’une des scènes les plus poignantes d’Alexandre le fou, film peut-être légèrement fictif de Pedro Pires, mais qui s’appuie très largement sur une base documentaire, est celle où le personnage principal, joué par un Alexandre Demard qui a bel et bien vécu un épisode de schizophrénie plusieurs années auparavant, écrit une lettre à son fils.