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Il n’aura fallu patienter que quelques courts mois pour que Magic Sword, le trio de musique électro-fantastique (dans le sens de dragons, épées laser et autres magiciens aux robes couleur néon), présente son plus récent album, Endless. Il ne faut effectivement remonter qu’à novembre dernier pour se rappeler la sortie d’Awakening, deuxième véritable chapitre de cette saga du héros pur et juste luttant contre les forces du mal, son épée magique à la main.

Il s’est écrit beaucoup de choses sur la série politique The West Wing, qui a été diffusé pendant sept saisons à la télévision américaine, de la fin des années 1990 au début des années 2000. Et pourtant, il y a sans doute un seul objet, ou plutôt un seul vêtement, qui décrit parfaitement bien l’état d’esprit qui prévaut tout au long de cette saga se déroulant à la Maison-Blanche: le pantalon à pinces.

Difficile de ne pas associer instinctivement film ambitieux réalisé avec un budget relativement réduit, années 1980 et John Carpenter. Le réalisateur a beau jouir d’une popularité importante, depuis quelques décennies, cet attrait de la part des cinéphiles est surtout le fait des amateurs de films de genre. Action, horreur, suspense… les films de Carpenter, et plus spécialement ses plus connus, sont tout plus ou moins reconnaissables à leur style particulier. Et The Thing, classique culte de 1982, ne fait pas exception à la règle.

Il y a quelque chose de pourri en Corée du Sud: si cette puissance économique semble impressionner avec son efficacité, sa productivité et, récemment, sa capacité à juguler l’épidémie de coronavirus, le pays d’Asie du Sud-Est possède une histoire tachée de zones d’ombre, et la question du droit du travail fait partie de ces aspects méconnus de la vie sud-coréenne, comme l’indique le bédéiste Choi Kyu-sok, dans le premier tome d’Intraitable, paru chez Rue de l’Échiquier BD.

Oui, il est quelque peu paradoxal d’aborder l’enjeu central du plus récent livre de l’essayiste Naomi Klein, La maison brûle, alors que le tiers des habitants de la planète sont confinés chez eux des suites de la pandémie de coronavirus, et que la consommation énergétique et la pollution en sont diminuées de façon notable en raison de cette quarantaine forcée. Ceci était dit, l’oeuvre est tout aussi pertinente: après tout, la crise climatique n’est pas disparue, loin de là, quarantaine ou non.

Vous voulez entendre parler de chute de la civilisation, mais tout ce qui parle de virus vous ennuie, en pleine quarantaine provoquée par le coronavirus? Tournez-vous alors vers Snowpiercer, un film sorti en 2013 et qui est aujourd’hui au menu de l’émission Rembobinage.

Une personne peut-elle, à elle seule, incarner New York, voire les États-Unis dans leur ensemble? Véritable monstre sacré de la littérature, Paul Auster possède ce rare don de s’inspirer d’événements en apparence banals, y compris sa propre existence, pour en tirer des fresques symbolisant l’histoire imprécise, parfois violente, mais toujours fascinante, du peuple américain. Le voilà dans What if, superbe documentaire de Sabine Lidl présenté dans le cadre du Festival international du film sur l’art (FIFA).

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de voir le magistral drame de guerre de Sam Mendes, 1917 doit être l’un des rares films dont la sortie en 4K, Blu-ray et DVD n’a pas été annulée cette semaine.