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L’heure n’est peut-être pas aux réjouissances, mais les convenances n’ont jamais empêché le cinéaste et scénariste Charlie Kaufman de présenter ses visions souvent étranges, voire déjantées d’une société qui l’est tout autant. C’est de nouveau le cas avec I’m Thinking Of Ending Things, le film critiqué lors de ce nouvel épisode de Rembobinage, votre balado cinéma.

On a peut-être tendance à l’oublier, près d’une dizaine d’années après son éclatement, et alors que la planète est submergée par la pandémie de COVID-19, mais la Syrie est toujours à feu et à sang, à la suite des manifestations d’abord pacifiques découlant du Printemps arabe. Avec le poignant documentaire Loin de Bachar, le réalisateur Pascal Sanchez permet d’explorer le quotidien d’une famille ayant trouvé refuge au Canada, mais dont le coeur est toujours en Syrie.

Une petite salle. Une salle minuscule, en fait. Et un public plus que réduit, le bas du visage mangé par le masque obligatoire. Pandémie ou pas, rien n’empêche cependant Mathieu Arsenault, seul sur scène, de se livrer à un réquisitoire endiablé contre le côté « gnan-gnan » de la culture et de notre société de consommation. Fort heureusement, d’ailleurs, car cette Vie littéraire tombe à point nommé.

De par son sujet et la réalité qu’il dépeint, La déesse des mouches à feu ne cherche pas nécessairement à s’orienter vers l’agréable. Dommage alors que cette plongée dans les enfers des démunis soit aussi pénible, n’en déplaise à toutes les volontés artistiques de ce monde.

Il y a soixante-quinze ans, le monde basculait dans l’ère nucléaire avec le largage de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, et la bande dessinée La Bombe constitue un véritable ouvrage de référence sur la naissance de cette arme de destruction massive.

C’est avec émotion, jeudi soir dernier, que Madame Isolde Lagacé, directrice générale de la Salle Bourgie, accueillait les mélomanes enfin de retour dans la très belle salle du Musée de Beaux-Arts de Montréal. Mesures sanitaires obligent, le public était très dispersé, mais il était surtout très attentif.

Faire différent vaut souvent son pesant d’or et, à son image, l’humoriste Mariana Mazza a voulu terminer la tournée de son premier spectacle Femme ta gueule d’une manière originale: un film. Certes, ce n’est pas totalement un film à sketchs, ni totalement un véritable long-métrage. Plutôt une version singulière de revisiter son spectacle, coûte que coûte.

Le premier tome du Dernier Atlas figure dans mon Top 5 personnel des meilleures bandes dessinées parues l’an dernier, et malgré des attentes très élevées, la suite de cette intrigue de science-fiction unique en son genre est loin de décevoir.

Découvrir le premier ouvrage d’un nouvel auteur – dans le cas qui nous préoccupe, une nouvelle autrice – est toujours une aventure; d’autant plus si le créateur en question se fait la main non pas avec un roman, mais plutôt avec des nouvelles. Avec Présages, Lisanne Rheault-Leblanc présente 10 courts textes comme autant de micro-univers à découvrir. Et cette aventure vaut le coup.