Avec ce roman, nous sommes devant un exercice de style qui comprend moult jeux de mots, rimes et répétitions. Au début, on sent là une certaine fraîcheur, mais qui s’estompe bien avant qu’on atteigne la fin des 300 et quelques pages de l’ouvrage.
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Avec Les enfants ne se laissaient pas faire, Joann Sfar livre un album intime au propos universel, qui incite à la réflexion sur les travers de nos sociétés modernes ainsi que sur les horreurs de la guerre, peu importe l’époque ou le pays où elle a cours.
Pieuvre a eu le plaisir de s’entretenir avec la créatrice de cette adaptation de la pièce la plus jouée du répertoire yiddish.
Trop, c’est parfois pire que pas assez. Autant avions-nous recommandé au lecteur de se laisser emporter par Le malaimant¸ autant nous lui suggérons de passer tout droit avec ce nouvel opus.
Le tout se lit en douceur, invite à des pauses de réflexion pour en infuser l’essence et se termine rapidement. En le refermant, le lecteur voudra sans doute en lire davantage.
Avec ses touches de parlé sans détour, un joual naturel par les dialogues, l’écrivain n’affiche aucune prétention et se berce à l’humilité. Ce qui lui importe : que les mots viennent du cœur, librement et qu’on le suive.
Recueil parfois troublant, parfois triste, parfois choquant, mais aussi bien souvent optimiste, différent et rempli d’espoir, Caresses magiques offre un regard percutant sur un aspect de la vie trop négligé, rejeté, volontairement oublié. L’occasion de se rappeler que ces réalités existent, qu’on le veuille ou non.
Résister et fleurir aurait pu être un simple essai, mais en utilisant la forme du roman graphique, Jean-Félix Chénier et Yoakim Bélanger rendent le concept de l’utopie beaucoup plus accessible. Ce faisant, leur invitation à rêver d’un monde différent a de meilleures chances de rejoindre un vaste public, ce qui ne peut qu’être bénéfique.
La version qui n’intéresse personne est-elle une oeuvre autobiographique? Que cela soit le cas, ou non, il ne fait aucun doute qu’Emmanuelle Pierrot propose ici un très grand roman, un livre qui frappe directement au coeur, ou plutôt dans les tripes, et donc la lecture ne laisse personne indemne. À lire, absolument.
Si les sujets abordés dans Je pense que j’en aurai pas ne sont pas particulièrement nouveaux, Catherine Gauthier explore ici un sujet tout à fait délicat avec une abondance de douceur et d’honnêteté.