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La société est discriminatoire envers les personnes grosses, non seulement ce qui concerne leur précarité économique, ou encore leurs chances de décrocher un emploi, par exemple, mais elle semble carrément conspirer pour nuire à leur existence même. Publié chez Somme Toute, l’essai La vie en gros – Regard sur la société et le poids, écrit par Mickaël Bergeron, constitue un rappel essentiel de cette discrimination qui n’a pas lieu d’être.

Bien que son intrigue délaisse la confrontation directe pour prendre une tournure un peu plus intimiste, les amateurs de Grass Kings, le polar rural de Matt Kindt et Tyler Jenkins, voudront certainement se procurer le second tome de cette série, aux relents de True Detective et de Steinbeck…

«Il n’y a pas de recherches sérieuses sur l’activité criminelle de la Silicon Valley, c’est une attaque des États-Unis et de la Chine et nous n’y répondons pas», a affirmé le philosophe allemand Markus Gabriel au quotidien El País le 1er mai. Son essai Pourquoi le monde n’existe pas parut à Berlin en 2013 vulgarise une nouvelle philosophie : le nouveau réalisme.

Le livre ne paie pratiquement pas de mine. Réimprimé sur du papier sans éclat, auquel on a rajouté une simple couverture cartonnée sans fioritures, le roman donne l’impression d’être une oeuvre parmi tant d’autres. Et pourtant, Sarcellopolis, écrit par Marc Bernard en 1963 et récemment réédité aux éditions Finitude, est un petit bijou de la littérature contemporaine.

Quand un groupe d’étudiants canadiens partis en excursion dans les bayous de la Louisiane se retrouve coincé au beau milieu d’une épidémie inconnue et dévastatrice, le résultat est Green Class, une nouvelle série fort prometteuse signée Jérôme Hamon et David Tako.

Ah, le travail! C’est la santé, disent les uns. C’est un mal nécessaire pour mettre du beurre sur les épinards, diront les autres. Dans Bienvenue à l’usine, sorte de mise en abîme sur le capitalisme et le travail répétitif et déshumanisant, le dessinateur Bertine propose un portrait en demi-teinte de ces créatures de l’ère industrielle.

En plus de signer le scénario et les illustrations, Hugues Micol se met lui-même en scène dans Saint Rose, une bande dessinée complètement iconoclaste qui verra l’artiste parcourir le globe à la recherche d’un de ses dessins ayant été mystérieusement volé.

Il ne s’était écoulé qu’un an et des poussières depuis la parution du précédent volume des aventures de James Holden et de ses camarades de l’univers de The Expanse, mais on avait peur que ce soit la fin. Tiamat’s Wrath, huitième épisode de la série, offre à la fois une certaine satisfaction en comblant des attentes présentes depuis les débuts, mais ne le livre ne résiste pas non plus à l’envie de laisser le lecteur sur sa faim.