Étrange époque cinématographique que ce début des années 2000, particulièrement lorsqu’il est question d’adaptation de bandes dessinées au grand écran. C’était effectivement avant Iron Man, avant que la machine Disney/Marvel ne s’enclenche, et avant que ne déferle une vague de films tous semblables, mais qui ont aussi permis à l’empire américain d’engranger les milliards.
Browsing: Cinéma / Télévision
Il traque, il tue, et il peut aussi vous faire épargner lorsque vient le temps de remplir votre déclaration d’impôts. Film à l’accueil plus que mitigé, The Accountant (Le comptable, au Québec) met en vedette un Ben Affleck prenant les traits d’un meurtrier implacable « profitant » de son état d’autiste hautement fonctionnel pour assurer la bonne marche des finances des grands criminels de ce monde, mais aussi pour protéger la veuve et l’orphelin, le cas échéant.
Hidden Figures est un feel-good movie parfait pour son époque qui, à l’instar du récent Race et autres films complémentaires, multiplie ses sujets, ses causes et ses préjugés pour mieux rassembler.
Vulgaire à souhait et réunissant une distribution qui a son cachet, la comédie américaine Why Him?, qui se voudrait bien délirante, n’a pas vraiment sa place parmi les grosses sorties du temps des fêtes, si ce n’était du sens de la famille qu’il nous remet constamment au visage.
Pauvre Justin Kurzel, ce talentueux cinéaste australien qui a fait passer ses amitiés devant sa carrière, se ramassant dans le foutoir maudit qu’est l’adaptation cinématographique de la série de jeux vidéo Assassin’s Creed. Il s’agit aussi de la première production entière de Michael Fassbender, qui s’est plus impliqué que jamais dans un long-métrage, remettant en cause toute l’étendue de ce qu’on a jadis appelé du talent.
Loin du biopic conventionnel, l’impressionnant Jackie s’approprie un mythe pour le transformer en véritable œuvre d’art qui transcende son sujet et bouleverse son spectateur. Ce ne sera pas pour tout le monde et c’est tant mieux. Ceux concernés sauront apprécier l’objet à sa juste valeur et se laisseront indubitablement transporter.
Difficile de trouver plus bourgeois que le long-métrage Lion, véritable piège à bons sentiments qui utilise la misère pour en faire son attraction. C’est ainsi, au travers des larmes forcées, qu’on poussera le spectateur à se repositionner à nouveau au centre de tout au détriment de toutes les tristesses du tiers monde.
En subissant le passage au grand écran de la famille fictive la plus crasse du Québec, on a bien du mal à se souvenir pourquoi on l’aimait tant dans le confort de notre salon il y a déjà plus d’une décennie. Votez Bougon, on l’espère, s’oubliera plus rapidement que le temps qu’il nous aura dérobé en vain.
La La Land ne transcende peut-être pas les références auxquelles il aspire, mais cela ne l’empêche pas d’enchanter de son début jusqu’à sa toute fin, transformant rapidement ses beaux délires en l’offrande la plus magique de toute l’année cinématographique.
Ils sont là, en haute définition, au ralenti ou en accéléré, dans tout ce qu’ils ont de majestueux. Ce sont les animaux et les oiseaux qui peuplent notre monde, ceux qui occupent les déserts comme les océans, les jungles comme les montagnes. Présentés de façon majestueuse dans l’extraordinaire deuxième volet de la télésérie documentaire Planet Earth, à la BBC, ces voisins affublés de fourrure, de plumes ou encore d’écailles sont aussi plus que jamais menacés par l’activité du plus destructeur des mammifères: l’homme.