Même si le règne de Selina Meyer s’est abruptement terminé après moins d’un an au pouvoir, les amateurs de Veep peuvent être rassurés : la sixième saison de la série est aussi hilarante, et aussi politique, que les précédentes.
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On ne savait honnêtement pas trop comment réagir à l’annonce d’une suite à Blade Runner. Comment, en effet, envisager un prolongement de l’histoire de l’un des très grands films cultes de la science-fiction, une oeuvre iconique, et ce 30 ans plus tard? Ce défi, le réalisateur Denis Villeneuve et son équipe le relèvent avec brio dans Blade Runner 2049, qui sans égaler le premier titre de la série (comment le pourrait-on?), n’en demeure pas moins une excellente oeuvre qui vient s’ajouter au matériau originel.
Ce n’est peut-être pas le meilleur des exploits de faire mieux que le pire volet d’une franchise, mais le cinquième opus des Pirates of the Caribbean a au moins ce mérite. Sans pour autant rappeler les meilleurs moments de la série. Dead Men Tell No Tales divertit et offre du beau pour les yeux à plus d’un moment. Ce qui n’est pas si mal pour ceux qui aimeraient le rattraper dans son salon.
Le seuil symbolique est franchi: plus de la moitié des foyers québécois connectés au web sont aujourd’hui abonnés à un service de diffusion de contenu vidéo en ligne, qu’il s’agisse de Netflix, du Club Illico, ou encore de Tou.tv. Cela représente une croissance de 13% par rapport à l’année précédente.
Dans la lignée du un peu trop vite oublié Hidden Figures, mais avec moins de subtilité et un accent plus imprécis sur ses valeurs et ses prises de position, Battle of the Sexes arrive à point pour satisfaire les foules et donner l’impression de débuter la saison des remises de prix en offrant un beau film toutefois en deçà des capacités de tous ceux devant et derrière la caméra.
Attendue depuis belle lurette, la vision du gouvernement fédéral à propos des industries culturelles et créatives à l’époque du numérique, finalement dévoilée jeudi, a suscité quelques réactions modérées, mais surtout des critiques dirigées à l’endroit de la ministre de Patrimoine canadien, Mélanie Joly.
Ridicule jusqu’à en pleurer de désespoir, cette suite du succès surprise qu’a été Kingsman: The Secret Service refait la même rengaine, mais en pire. Et ce au point de nous faire reconsidérer à outrance tout ce qu’on a bien pu aimer du premier volet.
Luc Picard, en plus d’être une tête d’affiche importante dans le cinéma québécois, a également revigoré notre cinéma à plus d’une reprise en tant que réalisateur. Malheureusement, nul coup de poing n’a été aussi frappant que son sincère L’audition. Plus d’une décennie plus tard, en plus d’être foncièrement risible à plus d’un niveau, Les rois mongols sent davantage l’opportunisme à plein nez au lieu d’être une œuvre aussi sentie qu’elle se le laisse croire.
En pleine crise précoce de la cinquantaine, voilà que l’autrefois brillant Darren Aronofsky vient se remettre en question tout en nous perdant dans les méandres de son esprit qui se déclinent en une œuvre labyrinthique d’une grande prétention qui tente de scinder son épatante filmographie tout en ressassant plusieurs de ses sujets phares sans la maîtrise et l’assurance dont il faisait preuve auparavant.
Un homme se réveille en prison. Pourquoi est-il enfermé? Qui est ce mystérieux Howard dont la voix désincarnée est accompagnée du regard impassible d’une caméra de surveillance? Le thriller de science-fiction Infinity Chamber offre un aperçu intéressant d’un monde privé de son humanité. Mais est-ce vraiment le cas?