Difficile liberté, ce titre d’un ouvrage de Lévinas s’adapterai bien au contenu de la pièce de Tom Schulman, La Société des poètes disparus, montée avec bonheur au Théâtre Denise-Pelletier dans une très belle mise en scène de Sébastien David. Dans la prestigieuse et austère Académie de Welton, les étudiants en uniforme répondent à la discipline et travaillent assidument en espérant plus tard intégrer une grande université. Mais lorsque surgit M. Keating, un professeur non conformiste aux méthodes d’enseignement peu orthodoxes, les étudiants découvrent une autre manière de voir et de se comporter.
Auteur/autrice : Sophie Jama
Au Théâtre d’Aujourd’hui, l’auteure Catherine Chabot propose Lignes de fuite, une pièce où se télescopent luttes linguistiques, sociales, géographiques et financières.
Parce que la nuit, c’est un spectacle de théâtre qui inclut de la musique rock, des chansons et de la danse; un spectacle librement inspiré de la vie de Patti Smith, celle qui fut à l’origine du mouvement punk. Le spectacle proposé à l’Espace Go permet de découvrir les multiples facettes de cette artiste qui fut, et qui est sans doute encore, continuellement animée du désir de créer.
Présentée il y a quelques années au Festival Jamais Lu, la pièce de Maxime Brillon au titre interminable, Nous irons cirer nos canons numériques dans un sweatshop portugais, est montée avec bonheur au théâtre aux Écuries, dans une mise en scène de Justin Laramée.
Who We Are in the Dark, le titre du spectacle de la compagnie Peggy Baker Dance Projects, proposé dans le cadre de Danse Danse au Théâtre Maisonneuve, peut s’entendre de bien des manières: côté sombre ou caché de l’être humain, inconscient qui se manifeste au cours de ses rêves, mais aussi ses peurs, ses manques, ses fragilités voire peut-être sa lumière cachée, son besoin et sa capacité d’aimer…
Entre danse et performance, c’est avec le corps que s’exprime Jan Martens, le sien ou celui d’autres artistes pour lesquels il conçoit ses spectacles. Pour trois soirs seulement, l’Usine C présente un double programme: BIS, un solo ou presque, conçu pour la danseuse Truus Bronkhorst, et Ode to the Attempt où le chorégraphe se met en scène lui-même.
Rares sont les historiens qui se sont penchés sur les très nombreux soldats indiens qui ont combattu sous le drapeau britannique durant la Première Guerre mondiale. Pour leur rendre hommage, et comme symboles de tous les oubliés de toutes les guerres, Akram Khan se met en scène dans Xenos, dans le cadre ce qui est peut-être son dernier solo dansé.
Dans L’homme de Hus, présenté au théâtre La Chapelle en collaboration avec la TOHU, l’extraordinaire artiste qu’est Camille Boitel éprouve des problèmes très matériels avec les lourds tréteaux d’une table impossible à installer, et ceci n’est que le commencement d’un spectacle entièrement désopilant.
L’histoire d’amour du conte de Cendrillon conserve toujours un pouvoir d’émerveillement, sans doute accentué lorsqu’elle est représentée dans un ballet classique auquel participent trois troupes de tous jeunes danseurs et danseuses revêtus de beaux costumes très soignés. C’est ce que produit la compagnie Ballet Ouest de Montréal en proposant un spectacle intitulé Ella qui reprend l’histoire de Cendrillon sur la superbe musique aux accents tragiques de Serge Prokofiev.
Shakespeare a du beaucoup s’amuser en concevant sa comédie Le songe d’une nuit d’été. Différents lieux, différentes situations, différents types de personnages, différentes dates du calendrier… avec pour seul point commun qu’ils sont tous incompatibles les uns avec les autres… Peut-être a-t-il pensé qu’il s’agissait là des conditions idéales pour faire ressentir aux spectateurs éveillés tout ce que peuvent contenir leurs rêves de la nuit?