On ne le cachera pas, Neighbors 2 débute avec une blague de vomi et on aura par la suite un fort lot de gags de tampons ensanglantés et de couilles pendantes. Pourtant, au-delà de la vulgarité et des obscénités, dans le style mis en place par Judd Apatow, voilà que cette audacieuse suite fait l’impossible: elle pousse une réflexion qui se bonifie une fois l’écoute terminée, une rareté dans le genre.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
En pleine crise identitaire, le film adapté du célèbre jeu vidéo pour plateformes mobiles s’adresse aux enfants tout en essayant de rejoindre le plus d’adultes possible. Dommage qu’au passage il finit par ne pas intéresser grand monde, n’en déplaise à ses qualités indéniables d’animation qui n’ont rien à voir avec les deux dimensions de la source originale.
On peut bien avoir fait tous les films du monde et avoir une carrière depuis des décennies, mais après un film comme Io Sono L’amore, tout ce qui a précédé n’a plus d’importance et une certitude ressort: plus rien ne sera pareil. Et Dieu merci, l’exaltant A Bigger Splash fait tous les remous, ou presque, qu’on pourrait autant souhaiter qu’espérer.
Sans nécessairement être extraordinaire, Maryland contient un lot particulièrement nombreux de qualités qui permettent aux spectateurs de passer un moment de cinéma aussi satisfaisant qu’hypnotisant alors que presque tous nos sens sont sollicités.
Bien qu’on l’ait cruellement mésestimé, il est certainement difficile de faire suite à un long-métrage aussi charmant et original que le brillant Seeking a Friend for the End of the World. Il est donc dommage de voir Lorene Scafaria revenir avec un film cruellement conventionnel, amputé de toute originalité, mais, néanmoins, habité d’un charme à l’image de sa séduisante distribution.
Dans un désir évident de vouloir provoquer et changer quelque peu les choses, Jodie Foster, dans ce nouvel effort derrière la caméra, a également peur de trop choquer et se contente de quelque chose de trépidant, certes, mais qui ne va pas nécessairement plus loin que les conventions des genres auquel son long-métrage aspire. Un divertissement donc, sans plus.
Bien conscient que « les troisièmes films sont souvent les pires », Bryan Singer ne prend aucune chance et se permet de piger dans tout (ou presque) de ce qui a le mieux fonctionné précédemment pour en doser le tir. Dommage toutefois que la cohésion n’égale pas la longueur de ce long-métrage qui fait grincer des dents plutôt que d’emplir excitation lors de ses 144 minutes plus ou moins mouvementées.
Incompréhensiblement renommé Tous dans le sud au Québec, cette suite du succès surprise Babysitting n’était certainement pas souhaitée et en offre bien peu pour l’intelligence du cinéphile, ce qui est dommage.
Dans l’ultime dilemme à savoir si trop c’est trop ou trop c’est comme pas assez, disons que Marvel (sous la gouverne de l’impitoyable Disney) commence à se faire roi, produisant à nouveau un produit générique qui ne manque certainement pas d’éléments intéressants, mais offrant bien peu de profondeur pour en justifier l’ensemble. Reste alors une formule néanmoins gagnante qui continue d’avoir toute une longueur d’avance sur DC Comics, proposant à la ligne près la même prémisse que Batman V Superman: Dawn of Justice sans le pathétisme de ce dernier.
Dans son plus récent film, le cinéaste John Carney continue de faire vivre sa vision unique en partageant de nouveau son amour pour la musique dans un coming-of-age rassembleur et gagnant qui nous restera ancré en plein cœur pendant longtemps.