Sur la terre comme au ciel demeure néanmoins une proposition éclatante dans notre filmographie qui sait ravir, émouvoir et enchanter. Un long-métrage prometteur et imparfait qui mérite certainement l’attention et le détour, ne serait-ce que pour la lucidité (mais aussi la certaine naïveté) de ses ambitions.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
On se désole de cet autre proposition générique et sans trop de surprises de Blumhouse, soignée, mais vite oubliée. D’autant plus qu’il y avait moyen de s’amuser bien plus avec le ridicule souvent évident de bien des revirements (après tout, et vous ferez vos recherches, le concept n’est-il pas né d’une forme d’autodérision?).
Voilà donc un film oubliable qui ressemble à une commande livrée au hasard, comme en fait foi cet épilogue à la limite risible. The Killer est un film de Fincher qui en a l’apparence, mais en rien l’âme. Ce qui est certainement très dommage.
À travers ce film tourné en secret et chronologiquement, en moins d’une semaine, se dévoile ainsi à nous et en nous une véritable pépite d’or qui nous divertit, fort heureusement, mais qui ne nous quitte plus une fois le visionnement terminé.
Priscilla est au final un film qui hante. Un biopic aux allures conventionnelles, mais qui parvient à sa manière à apporter une perspective inattendue à un sujet qu’on croyait connaître. Sauf qu’il s’agit aussi d’une œuvre qui aurait pu être encore plus imposante et plus fignolée.
Un long-métrage assez coup de poing dont on ne ressort pas exactement indemne, qui fesse et dérange avec habileté, mais qui charme aussi par son coeur jamais bien loin.
Jamais tout à fait conte ou même fable, jamais non plus entièrement réaliste bien qu’on s’y retrouve dans presque tous les recoins, La fille de son père fait rêver. Il est beau et émouvant et se dévoile à nous comme un magnifique cadeau qu’on a presque immédiatement la folle envie de revoir.
Avec si peu à dire, dépasser les deux heures s’avère trop long pour l’entreprise et que si l’on en a eu plein les yeux tout du long, on ne ressortira pas du visionnement avec grand-chose à en soutirer, malheureusement.
Au final, on est sortis énergisés et complètement repus d’une création aussi remarquable et satisfaisante. À ne pas manquer.
Au final, on regrettera donc que le film ne parviendra pas à développer un discours plus convainquant que de vouloir nous convaincre que les femmes ne vivent que via les hommes et trouvent seulement leur raisons d’être par le biais de leur présence dans leur vie.