Via ces deux exercices mêlant adroitement expériences personnelles et maîtrise de son médium, il fait bon de voir des grands cinéastes ne pas avoir peur de se mouiller et de continuer d’avoir envie d’explorer, d’aller ailleurs (mais pas tant que ça, finalement) et de ne jurer, au bout du compte, que par une chose: le pouvoir infini du cinéma.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Enfin, via une finale glaçante qu’on voit tout de même venir, T-REX demeure une oeuvre pertinente, soignée, mais qui, malgré les limites de son format, semble s’étirer peut-être un peu trop pour son propre bien.
On restera néanmoins avec une proposition sympathique à ses heures, et fort heureusement assez courte avec ses 93 minutes, même si on ne semble jamais vraiment se détacher de l’impression d’écouter la version allongée d’un court-métrage qui n’exploite jamais tout son potentiel.
Sebastian demeure une belle proposition où plusieurs promesses sont tenues, mais où quelques autres mériteront un plus grand travail, dans le futur. Une chose demeure certaine, on sera décidément au rendez-vous pour les autres films du cinéaste, tout comme les nouveaux projets de son acteur principal.
Langue étrangère demeure néanmoins un film satisfaisant, le talent réuni devant et derrière la caméra étant trop riche pour bouder son plaisir. On regrette toutefois qu’il semble manquer de finition au produit, peut-être de par sa nature plus personnelle. On continuera toutefois de suivre avec attention la carrière de cette cinéaste qui a beaucoup de projets dans sa mire.
On perçoit continuellement tout le potentiel et les nombreux charmes dont le film aurait pu bénéficier. À la place, Los amantes astronautas préfère tourner autour de tout ce qui nous intéresse le moins, même lorsque nous parvenons enfin à la finale tant attendue, qui sera malheureusement réglée en un tournemain, de façon beaucoup trop aisée.
Tour à tour hilarant, en plus d’être sincèrement touchant lorsque nécessaire, Les barbares est un film grand public risqué, mais qui tire admirablement bien son épingle du jeu. Fait avec soin, mais surtout avec coeur, on en ressort revigorés, amusés et avec une envie de s’ouvrir plus que jamais à l’autre.
Cette montagne russe d’émotions et de flamboyance a cette qualité rare de bien nous divertir et de s’avoir comment s’y prendre, d’impressionner et, principalement durant les derniers instants de l’inévitable et bouleversante Defying Gravity, nous faire frissonner.
Maria est un film qui célèbre, qui enchante, lumineux au possible, continuellement soigné, visuellement riche et magnifique, musicalement ensorcelant, comme l’offre, sous forme d’un cadeau, d’une voix qu’on n’est pas prêt d’oublier.
Maldoror est donc fascinant. Pas toujours facile, parce qu’on y aborde des meurtres sordides, de la violence et de la pédophilie, mais on est sur le bout de notre siège tout du long. Avec un réalisme certain, en tentant de nous faire croire à cette histoire qui n’a pas eu lieu, du moins pas exactement comme ça, on sait comment capter notre attention et nous prendre à la gorge à mesure que le temps avance et que l’étau se resserre. De l’excellent cinéma qui devrait assurément nous hanter.