Véritable cauchemar que cette production entourant le premier film en langue anglaise de Xavier Dolan, The Death and Life of John F. Donovan, prouvant qu’à l’inverse de plusieurs de ses confrères québécois, ce passage vers l’autre côté de la frontière ne fut pas de tout repos. On constate rapidement pourquoi, puisqu’il est difficile d’imaginer ce qui aurait pu sauver cet incroyable raté.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Compétent et actuel, Fabuleuses a certainement cette piqûre nécessaire pour intéresser et attirer l’attention, ironie d’usage face au sujet. Dommage que comme la majorité de ce qui se fait, le film se contente de seulement effleurer la surface de tout ce qui cloche avec notre société en ne prenant jamais la peine de pleinement développer ou même de complètement articuler ses personnages ou son propos.
Quelle idée absurde que de vouloir se réapproprier la franchise que nul autre que Guillermo Del Toro s’était si bien attribuée. C’est néanmoins ce qu’ont tenté quelques courageux, donnant droit à la proposition la plus indescriptible de l’année. Quelle chance, vous pouvez enfin visionner cette édition 2.0 de Hellboy directement dans le confort de votre salon!
Présenté en grande première mondiale et devant une salle comble à Fantasia, le long-métrage Aquaslash, avec son titre très approprié, aurait pu et aurait dû représenter la quintessence du slasher québécois (pratiquement inexistant dans notre filmographie), mais ce pastiche péniblement réalisé fait peine à voir, et est encore plus douloureux à endurer.
Dans le cadre d’une édition plus ou moins discrète, une première mondiale non-négligeable a eu lieu cette année au Festival international de films Fantasia et disons que Ready or Not, sans rien réinventer, a certainement su faire lever la foule qui s’était réunie en grand nombre pour cette projection présentée à guichets fermés.
La course évidente à la diversité s’intensifie d’année en année, et si certaines propositions s’avèrent davantage opportunistes, il demeure néanmoins des productions de haut calibre qui s’intéressent littéralement à la culture ciblée. Le magnifique The Farewell en fait partie, laissant une autre réalité parler d’elle-même pour mieux nous subjuguer.
Difficile d’aborder cette nouvelle proposition de manière concise, puisque le cinéaste en soi crée déjà l’événement à la seule mention de son nom. Toutefois, entre amour et fantasme, Quentin Tarantino brouille à nouveau les pistes pour étaler tout son savoir-faire dans ce qui est probablement son film le plus libre et aisé à ce jour: Once Upon a Time… in Hollywood.
After aurait bien pu être la quintessence de la romance adolescente débordante de clichés dans sa forme la plus nulle possible. Pourtant, en connaissant très bien son public cible, au risque de le pervertir, cette adaptation d’une fan fiction du groupe One Direction s’en sort avec une révélation qui détonne.
On ne le dira jamais assez, on est toujours reconnaissants que le Zoofest continue de donner une visibilité aux artisans de l’ombre permettant aux finissants auteurs de l’ÉNH d’avoir leur propre spectacle. On reconsidère toutefois la pertinence du concept des sketchs, qui ne sont pas toujours à la hauteur.
Il est ironique qu’après le certain silence qui a suivi le scandale modéré menant au nombre réduit de douze finissants au lieu de treize pour la cohorte 2019 de l’École nationale de l’humour (ENH), ce soit avec une chanson sur le consentement qu’on a voulu ouvrir le spectacle des finissants de l’école, poussant les humoristes de la relève à demander le consentement du public pour les faire rire et ainsi débuter cette soirée présentée dans le cadre du Festival Juste pour Rire.