Pour Dave, l’une des entreprises offrant des avances sur la paie, « 81% des revenus rapportés en 2023 sont liés aux frais et pourboires; sur des revenus de 259,1 millions de dollars, 152,5 millions proviennent de frais, et 59,9 millions sont des pourboires » versés par les utilisateurs.
Auteur/autrice : Hugo Prévost
Audacieux, rafraîchissant et violent à souhait, Dieseldome: Oil and Blood, même en version de démonstration, est savoureux et franchement divertissant. On a bien hâte à la suite.
« La faim est devenue une arme mortelle utilisée par les belligérants sans égard au droit international, provoquant une hausse alarmante des décès et des souffrances humaines. »
Hugo Prévost et Kevin Laforest explorent deux longs et deux courts-métrages: EAT THE NIGHT (Caroline Poggi et Jonathan Vinel), RUMOURS (Guy Maddin, Evan et Galen Johnson), MERCENAIRE (Pier-Philippe Chevigny) et JOURS AVANT LA MORT DE NICKY (Denis Côté).
Mal ficelé, sans mécaniques de jeu véritablement originales – à l’exception de la construction un peu bancale de bâtiments –, et reprenant maladroitement les aspects d’un jeu autrement plus efficace et de meilleure qualité, Achilles: Survivor, même en version démo, frôle franchement la perte de temps. À éviter.
Pièce très vivante, pièce très physique, pièce drôle, pièce triste, pièce qui fait réfléchir… Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse est un gros morceau théâtral, le genre d’oeuvre qui sort du cadre et qui surprend. Quelque chose dont nous avons bien besoin, en ce moment.
Beige: voilà sans doute, malheureusement, le qualificatif le plus approprié pour cette première saison de Nobody Wants This. Une télésérie sans surprise, sans grands écarts, sans véritable audace. Un divertissement suffisant pour occuper quelques heures, mais sans plus.
En attendant une éventuelle conclusion, Fanatical – The Catfishing of Tegan and Sara est un regard franchement intéressant sur la face cachée de la célébrité, y compris dans un contexte où deux soeurs lesbiennes ont longtemps représenté, pour des adolescentes et de jeunes femmes queer, une première communauté à laquelle s’identifier, afin d’affirmer leur propre identité. À voir.
Avec de très bons comédiens – saluons notamment le jeu de Jules Ronfard, Clémence Dufresne-Deslières, Valérie Tellos et celui de l’excellente Lyna Khellef – et une savante utilisation d’un espace scénique réduit, Julie est une oeuvre particulièrement solide qui permet un savoureux télescopage entre drame et humour, le tout en lien avec un drame qui hante toujours la mémoire collective du Québec. À voir.
Amusante et sympathique, mais sans plus, l’exposition Rêves codés semble ne pas être en mesure de fournir ce petit plus qui émerveillerait, qui surprendrait, ou encore qui réussirait à troubler. On a plutôt droit à l’équivalent numérique d’un automate capable de jouer aux échecs, en sachant très bien qu’une personne tout à fait humaine se cache à l’intérieur.