Survivre pendant 30 minutes : l’idée peut paraître simple, mais dans Vampire Survivors, cette tâche devient rapidement dantesque. Car si ce roguelite est facile à comprendre, sa maîtrise s’avérera particulièrement complexe… et stressante.
Développé par le studio Poncle, ou plutôt par le développeur britannique Luca, seul membre de l’équipe, Vampire Survivors s’appuie sur une prémisse claire: le joueur incarne un héros doté de différentes armes et pouvoirs magiques qui devront être employés pour tuer des vagues successives de monstres de plus en plus résistants et nombreux.
Ainsi, si le jeu, à l’allure particulièrement simple rappelant la NES, la première console de Nintendo vendue en Occident, le titre dépassera rapidement le niveau où l’appareil sorti dans les années 1980 arriverait au bout de ses ressources. Avec une multitude d’armes, sorts et améliorations à débloquer, que ce soit en gagnant suffisamment de points d’expérience pour monter de niveau, ou en tuant l’un des monstres spéciaux qui permettent ensuite de déverrouiller un coffre rempli d’or et d’une, trois, voire cinq améliorations, le jeu ressemble rapidement à un festival du pixel avec des explosions, des effets spéciaux et des hordes titanesques de monstres qui tombent sous vos coups.
Bien entendu, comme tout bon roguelite qui se respecte, il est impensable de l’emporter dès la première partie. Non seulement parce qu’il faut apprendre à maîtriser les bonnes combinaisons armes/améliorations pour maximiser ses dégâts ou son niveau de protection, mais aussi parce qu’il faudra débloquer la majeure partie de l’arsenal mis à la disposition du joueur en accomplissant certains objectifs. De toute façon, s’il est relativement simple, par exemple, de réussir à survivre pendant une quinzaine, voire même une vingtaine de minutes, il est certainement impensable d’imaginer survivre jusqu’à la fin des 30 minutes fatidiques en quelques essais seulement.
D’autant plus que le jeu propose une série de bonis à acheter avec l’argent récupéré pendant les combats, ainsi que plusieurs héros. Et pour compléter le tout, au moins quatre niveaux sont pour l’instant offerts. Autant d’occasions de mieux maîtriser le jeu et espérer échapper à une mort violente.
Oui, il faudra sans aucun doute rejouer les mêmes niveaux, avec les mêmes ennemis, encore et encore, ne serait-ce que pour débloquer suffisamment d’améliorations intéressantes pour réussir à progresser. Mais lorsque l’on se retrouve à quelques secondes de la fin de la partie, avec un écran rempli de plusieurs milliers de créatures et autres monstres à occire, et qu’il en devient pratiquement impossible de distinguer quoi que ce soit sur l’image, tant les projectiles, les indicateurs de dégâts et tout le reste finissent pratiquement par se superposer. Tout cela, bien entendu, ajoute à cette impression de chaos, ce sentiment de combattre une horde infinie qui veut tout raser sur son passage.
Et franchement, pour à peine plus de 3 $, Vampire Survivors est fantastique. L’ambiance est réussie, les visuels sont tout à fait adaptés à l’esprit du titre, et on se prend à vouloir y rejouer, encore et encore, en se disant que cette fois, il faudra penser à s’hydrater, plutôt que rester scotché, tendu et stressé, devant son écran en se demandant si l’on survivra à la prochaine vague d’attaques.
Vampire Survivors
Développeur et éditeur: Poncle
Plateforme: Windows, Android, macOS (testé sur Windows/Steam)
Jeu non disponible en français
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