Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
      • Fil de presse fourni par Cision – Français
      • Newswire provided by Cision – English
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Dons
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»West Side Story : sur un même refrain
    Image tirée du film

    West Side Story : sur un même refrain

    0
    Par Jim Chartrand le 9 décembre 2021 Cinéma / Télévision

    Le grand Steven Spielberg se commet finalement à la comédie musicale après des années à y faire allusion. Pour se faire, il s’est attaqué à tout un morceau, soit le classique récipiendaire de pas moins de dix Oscars qu’est West Side Story, également un grand succès de Broadway. Malgré la classe et l’expertise qu’on connaît à M. Spielberg, on se questionne toutefois sur la pertinence d’un tel exercice.

    Des films qui mériteraient d’être refaits, il y en a des tonnes. Et il ne suffit que d’un seul visionnement ou d’une seule réécoute du West Side Story de 1961 pour admettre que ce dernier n’a décidément besoin de rien ni personne pour continuer de prouver avec brio de quel bois il se chauffe, tellement il continue à la fois d’impressionner et d’en mettre plein la vue.

    En fait, c’est un peu comme si au fond de lui-même, Spielberg le savait déjà, comme en fait preuve sa première heure, qui se contente de marcher dans les pas de ce qui l’a précédé sans oser lui faire de l’ombre. Les NMew-Yorkais de souche, les immigrants portoricains, les Jets, les Sharks et cette relecture moderne du Roméo et Juliette de Shakespeare, bref, tout ce qu’on se rappelle du long-métrage y est.

    On sent néanmoins, dès les premières images, un désir de mieux contextualiser l’époque et les enjeux, tout comme de s’avérer encore plus juste en matière de représentation culturelle – on pense à cette magnifique distribution qui fait la part belle aux visages peu connus et aux nouveaux venus, tout comme à cette décision controversée de n’offrir aucun sous-titre et bien peu de traductions aux dialogues qui ne sont pas en anglais. Il y a bien sûr l’excuse de la lettre d’amour, ou encore la volonté de ne pas dénaturaliser un classique, mais venant de celui-ci qui avait quand même osé un War of the Worlds particulièrement moderne face à ce que Wells avait à priori livré, disons qu’on était quand même curieux de voir où Spielberg ferait preuve d’audace.

    Ainsi, disons qu’on a un peu peur, au début, parce que la scène d’ouverture peine à nous laisser autant béats et sous le charme que le faisait le premier film. Idem pour l’extraordinaire scène de danse communautaire.

    On ne cachera pas que c’est lorsqu’on retrouve les chorégraphies originales de Jerome Robbins qu’on sourit le plus : impossible d’oublier la première rencontre de Tony et Maria et ces magnifiques mouvements de bras, de mains et de claquements de doigts.

    Il y a aussi que la méticulosité surcontrôlée des scènes tournées en studio n’est pas toujours à l’avantage de la production, lui donnant des airs qui manquent de naturel, n’en déplaise à cet aspect vieillot qui fait la part belle à ce clin d’œil aux productions d’antan (Damien Chazelle avait pourtant réussi à y rendre hommage autrement avec son sublime La La Land) tout comme de l’impressionnante direction photo de Janusz Kaminski, fidèle collaborateur de Spielberg.

    C’est d’ailleurs derrière la caméra que se trouve toute l’artillerie lourde alors qu’une panoplie de collaborateurs habituels ont été de nouveau recrutés comme le scénariste Tony Kushner et les monteurs Sarah Broshar et Michael Kahn.

    On salue d’avoir repris en quasi-totalité les compositions originales du regretté Leonard Bernstein qui continuent de nous émerveiller les oreilles, au même titre que les paroles de feu Stephen Sondheim et leur rythmique reconnaissable d’entre mille.

    Et puis, avec un ordre des scènes qui se rapprochent davantage de la version scénique, omettant plusieurs moments qu’avait favorisés le film, quelque chose se produit au centre de la production, alors qu’on essaie soudain de voler de ses propres ailes et de vivre de son propre souffle. Le tout en osant des relectures particulièrement épatantes de pièces inévitables comme America et Cool, de loin les véritables raisons d’écouter cette nouvelle version.

    Force est aussi de constater que le film de Spielberg souffre de faire suite à l’irrésistible In The Heights de Jon M. Chu, d’après Lin-Manuel Miranda, qui, malgré toutes ses imperfections, continue de remporter la palme des scènes qui en mettent plein la vue et des chorégraphies à très grande échelle.

    Reste alors un film à grand déploiement fait avec beaucoup de soin et également beaucoup de talent, autant devant que derrière la caméra. Un film bien loin de réussir le parcours de rêve de son prédécesseur; il n’arrive jamais à le surpasser et donne envie de revoir l’original. Si cette nouvelle mouture pousse toute une nouvelle génération de découvrir les magnifiques comédies musicales de la belle époque, on se dira alors que c’est au moins ça de gagné, en espérant qu’on se privera de vouloir tous les refaire, comme Disney est en train de faire avec ses propres classiques.

    6/10

    West Side Story prend l’affiche en salles ce vendredi 10 décembre. En IMAX dans quelques cinémas pour une durée limitée.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    23 mai 2022

    The Valet, le film pour se changer les idées

    19 mai 2022

    Séance cinéma – Riders of Justice, humour et massacre au Danemark

    18 mai 2022

    Succession – The Complete Third Season : Quelle famille!

    Jim Chartrand
    • Site web

    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Vues d’Afrique
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    23 mai 2022

    Quand vos publications sur les médias sociaux peuvent affecter votre cote de crédit

    23 mai 2022

    Vancouver pourrait devenir une « ville de 15 minutes »

    23 mai 2022

    Elle s’appelle Echo : sur les traces des Métis

    23 mai 2022

    The Valet, le film pour se changer les idées

    22 mai 2022

    De nouvelles stratégies pour sauver l’une des plantes les plus importantes de la planète

    Fil de presse fourni par Cision
    Newswire provided by Cision
    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.