Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
      • Fil de presse fourni par Cision – Français
      • Newswire provided by Cision – English
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Dons
    Pieuvre.ca
    Accueil»Société»Vie tentaculaire»Non, il n’y a pas de micropuces dans les vaccins pour nous suivre à la trace
    Les conspirationnistes croient à tort que des micropuces contenues dans des vaccins pourraient suivre des humains à la trace.

    Non, il n’y a pas de micropuces dans les vaccins pour nous suivre à la trace

    0
    Par Agence Science-Presse le 21 mai 2020 Vie tentaculaire

    Plusieurs théories circulent autour de Bill Gates, particulièrement en ces temps de pandémie. En avril, une rumeur émergeait selon laquelle celui-ci voulait se servir d’un vaccin pour implanter une micropuce, afin de suivre et de contrôler les foules. Plusieurs reportages ont expliqué que Bill Gates n’avait pas vraiment dit cela. Le Détecteur de rumeurs pour sa part, s’est demandé si la chose était technologiquement réaliste.

    Implanter une technologie informatique? Oui

    Le corps humain peut tolérer des objets étrangers à des fins médicales, comme le montrent les stimulateurs cardiaques (pacemakers) depuis des dizaines d’années. Alors que ceux-ci faisaient traditionnellement la taille d’une pièce de un dollar, des versions miniatures sont de plus en plus développées. Par ailleurs, tout corps étranger, pour éviter d’être rejeté par le corps humain, devra être biocompatible (acier inoxydable, titane, céramique) ou « encapsulé avec une couche mince de silicone médical pour une meilleure acceptation par les tissus », explique Mohamad Sawan, professeur en génie électrique à Polytechnique Montréal.

    Un implant minuscule? Oui

    Est-ce qu’une « micropuce » pourrait être assez petite pour être implantée par une seringue ? Certains amateurs ont adopté les implants sous-cutanés, qui utilisent la même technologie que les puces qu’on injecte aux animaux de compagnie à l’aide de grosses seringues (des seringues plus grosses que celles auxquelles nous sommes habitués lors d’un vaccin ou d’une prise de sang, par contre). De la taille d’un grain de riz, ces « dispositifs électroniques passifs de radio-identification » (RFID) sont souvent insérés dans les tissus sous-cutanés de la main ou, plus rarement, dans le muscle du triceps. C’est la même technologie qu’on trouve dans les cartes de crédit sans contact, les traceurs antivols dans les boutiques, ou les serrures de portes sans contact.

    Suivre à la trace? Non

    Toutefois, pour pouvoir lire l’information sur une puce RFID, le lecteur doit être placé à proximité. L’onde électromagnétique générée par le lecteur active alors le circuit de la puce et émet un signal radio par la même antenne. Impossible, donc, de suivre quelqu’un « à la trace » en temps réel. On peut tout au plus, avec cette technologie du lecteur et de la puce, suivre les déplacements d’une personne avec un certain délai, en analysant par exemple les transactions effectuées avec des cartes à puce, à condition que cette personne les utilise.

    La technologie des nanoparticules injectables décrite dans une étude du Massachusetts Institute of Technology (MIT) réalisée avec l’aide financière de la Fondation Bill et Melinda Gates, à l’origine de certaines des rumeurs, ne permet pas non plus de suivre quelqu’un. Cette technologie, testée pour l’instant sur les rats, est semblable à un tatouage invisible, soit une technologie passive, qui indiquerait si quelqu’un a reçu un vaccin. Ces nanoparticules injectables sous la peau émettent une lumière fluorescente invisible à l’œil nu, mais détectable par un téléphone intelligent. Ici encore, «  il est essentiel que le sujet soit très près du lecteur, comme pour les lecteurs de code-barre [ou de puces RFID]», précise Pierre Savard, professeur émérite au Département de génie électrique à Polytechnique Montréal.

    Suivre avec un GPS? Non

    Pour suivre quelqu’un à la trace en temps réel, on doit alors se tourner vers les GPS (Global Positioning System). « Le GPS n’émet pas d’ondes, il reçoit des ondes venant de satellites », explique le professeur Jean-Jacques Laurin, de Polytechnique. Pour qu’un GPS fonctionne, « les ondes reçues doivent donc être captées par une antenne de taille suffisante ».

    Or, cela signifie que l’antenne doit minimalement avoir une taille de 2 cm x 2 cm, ce qui est beaucoup trop gros pour pouvoir être injecté (discrètement) par une seringue. Sans compter la nécessité d’une alimentation électrique pour la puce. De plus, les ondes venant des satellites seraient réfléchies ou absorbées par la peau, ce qui rendrait le signal encore moins détectable. « On est très loin d’un implant injectable », ajoute Pierre Savard.

    Ceux qui voudraient suivre les foules par GPS disposent par ailleurs déjà d’un moyen beaucoup moins compliqué qu’un vaccin et qui se retrouve dans les poches d’une vaste partie de la planète: les téléphones.


    Téléconférence avec un lama (ou une chèvre)

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    19 mai 2022

    Le vélo sans pédales, plus pratique pour apprendre la bicyclette

    28 avril 2022

    Non, les ongles et les cheveux ne poussent pas après la mort

    7 avril 2022

    Avoir un animal à la maison diminue-t-il le risque d’allergie chez les enfants?

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • Twitter

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Vues d’Afrique
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    23 mai 2022

    Elle s’appelle Echo : sur les traces des Métis

    23 mai 2022

    The Valet, le film pour se changer les idées

    22 mai 2022

    De nouvelles stratégies pour sauver l’une des plantes les plus importantes de la planète

    22 mai 2022

    Longue COVID : 3 patients sur 4 n’ont pas été hospitalisés

    22 mai 2022

    On attend encore la suite des promesses de la COP26

    Fil de presse fourni par Cision
    Newswire provided by Cision
    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.