Les Québécois ont dépensé 10,5 milliards de dollars sur divers sites de commerce électronique en 2018, soit une hausse marquée de 27% comparativement à l’année précédente, révèle une enquête du CEFRIO publiée mercredi.
Selon l’organisme, près de deux Québécois sur trois se sont adonnés à au moins une séance de magasinage en ligne l’an dernier, soit une croissance de six points de pourcentage comparativement à 2017. Par mois, les dépenses sur les divers sites et services atteignaient en moyenne 293$, une progression de 7%.
« Parmi les différents groupes d’âge à l’étude, la hausse la plus importante du pourcentage de ceux et celles qui achètent en ligne, a été observée chez les 45 à 54 ans, avec 11 points de pourcentage, passant de 61 % en 2017 à 72 % en 2018. Cette hausse notable fait donc en sorte qu’on observe désormais une rupture générationnelle entre les adultes âgés de moins de 55 ans et ceux de 55 ans et plus », indique Claire Bourget, directrice principale, recherche marketing au CEFRIO, dans une note d’information.
Au centre de ces achats, on trouve des articles de mode et des produits et des services de divertissement. « Vêtements, chaussures, bijoux et accessoires ont ainsi été les produits achetés en ligne par la plus grande proportion d’adultes québécois, avec 38% – une hausse de sept points de pourcentage comparativement à 2017. Suivent ensuite les billets pour spectacles et divertissement, avec 29% (résultat relativement stable comparativement à 2017), puis la musique, les films et les jeux vidéo, avec 28% (hausse de cinq points de pourcentage) », indique le CEFRIO.
Entre autres données colligées, on note également que la part des achats dans les catégories « voyages et transport » a quelque peu reculé, soit de 22% en 2017 à 18% en 2018, tandis que les « livres, revues et journaux » ont eux aussi cédé du terrain, en passant de 19% à 16% au cours de la même période.
Les satanés frais de livraison
Le géant Amazon l’a compris: les frais de livraison sont un frein à l’achat en ligne, comme le mentionnent 84% des cyberacheteurs québécois, qui préfèrent ne pas devoir payer des sommes supplémentaires pour prendre possession des biens commandés.
Là où d’autres services pourraient obtenir un avantage face au mastodonte américain, c’est que 80% des cyberacheteurs québécois estiment par ailleurs qu’il est important de pouvoir retourner, en magasin ou dans un point de service, des articles achetés en ligne.
De plus, si la livraison gratuite a ses nombreux adeptes, il n’en reste pas moins que 41% des acheteurs en ligne ont préféré, en 2018, se rendre en magasin pour récupérer leurs achats, soit une augmentation de trois points de pourcentage comparativement à 2017. Cette méthode est cependant peu utilisée: à peine 4% des consommateurs en ligne ont dit utiliser fréquemment le ramassage en magasin.
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