Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Politique»Amériques»Élections québécoises 2018»Élections québécoises 2018 – Des statistiques et des candidats
    Rencontre sur le financement du Réseau express métropolitain (REM) avec trois élus libéraux et le PDG de la Caisse de Dépôt.

    Élections québécoises 2018 – Des statistiques et des candidats

    1
    Par René-Maxime Parent le 27 août 2018 Élections québécoises 2018, Idées

    À la victoire de Donald Trump, l’expression coite des analystes et des experts devant le décalage entre leurs prédictions et le résultat des élections était mémorable. Que les statistiques ne correspondissent plus au subconscient du peuple ou que les irrégularités faisant l’objet d’enquêtes aient été ignorées dans l’analyse démontre que la démocratie est en mutation.

    À la demande du premier ministre Philippe Couillard, le lieutenant-gouverneur Michel Doyon, a déclenché la 42e campagne électorale de l’histoire du Québec le 23 août. Ainsi, les partis politiques ont 39 jours pour convaincre les 6,1 millions d’électeurs qui devront voter le 1er octobre. Outre le protocole qui officialise cette course pour le pouvoir, et la couverture médiatique qui rend compte des faits et gestes des politiciens, une mise en contexte mondial s’impose, puisque d’autres impératifs pèsent sur le processus démocratique.

    Avec chacun leur chef, leur programme, leur logo, leurs couleurs, leurs déclarations, les partis politiques ressemblent à des coureurs alignés sur la ligne de départ, alors que l’État est soumis à d’autres pressions d’ordre mondial qui rivalisent avec ces candidatures. Plus un parti se prononce en faveur du libéralisme économique, moins ses représentants sont responsables ou conséquents de leurs décisions par rapport à la population. Ainsi, une marge de manœuvre inégale se dégage pour s’adonner au machiavélisme et au queerisme.

    La vente du fleuron Rona au Québec, l’achat d’un oléoduc au Canada et le versement de 700 milliards de l’argent des contribuables aux banques pour éviter la crise financière de 2008 aux États-Unis sont des décisions politiques justifiées par la raison économique. «La grande entreprise est dirigée par une équipe très nombreuse d’hommes et de femmes hautement qualifiés, aux relations très étendues. Ils n’ont pas de mal à se persuader que les besoins de leur société et les impératifs de la politique nationale se confondent», affirme l’économiste John Kenneth Galbraith dans une entrevue avec la journaliste Nicole Salinger parue en 1978.

    «Les démarches nécessaires pour organiser un groupe de pression coûtent du temps et de l’argent. Le PDG d’une grande société, lui, a immédiatement accès aux plus hauts échelons du gouvernement», poursuit l’économiste.

    Progrès ou aliénation

    Le déséquilibre des rapports au pouvoir, altérant la valeur du vote démocratique, suit l’évolution de l’ordre économique: un monétarisme balisé par la société de consommation et le transhumanisme.

    Dans le Monde diplomatique de juillet, le sociologue Louis Pinto retrace la chronologie des critiques de l’avènement de la société de consommation et du consommateur informé et calculateur. Issus d’un genre hybride en sciences sociales, ces essais mélangent philosophie, littérature et sociologie, traitant de la dimension du quotidien en vogue au cours des années 1960. Pour le sociologue, la société de consommation est un outil de dépolitisation qui substitue au sujet politique qui délibère collectivement des orientations économiques et sociales un sujet économique qui optimise ses achats.

    Idéologie née en 1980 dans la Silicon Valley, le transhumanisme promeut l’amélioration physique et intellectuelle des humains par les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle, impliquant la fusion de l’humain et de la machine. École de pensée au cours des années 2000, la réussite du modèle consiste à faire connaître un problème dont les géants du numérique s’apprêtent à commercialiser la solution. Cette promotion technologique a pour conséquence de contourner la politique, l’intelligence artificielle poserait une question trop sérieuse pour être laissée aux gouvernements ou à la délibération publique, d’après le Monde diplomatique d’août.

    L’épuisement professionnel du dirigeant de Tesla, Elon Musk est peut-être un signe pour les partis politiques que miser sur la croissance économique est inhumain.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    2 octobre 2022

    Lettre ouverte – Déception dans le communautaire : la CAQ est invitée à revoir ses engagements électoraux

    Une personne utilise un ordinateur portatif en buvant un café
    25 juin 2019

    Pieuvre.ca: après 10 ans, quel avenir pour le poulpe journalistique?

    14 avril 2019

    Ce débat sur la laïcité qui marginalise le politique

    René-Maxime Parent
    • Site web

    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

    Un commentaire

    1. Pingback: Élections québécoises 2018 – À l’ombre d’entreprises comme Nike

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • FTA
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    2 juin 2023

    FTA – Cispersonnages en quête d’auteurice… et de sens

    2 juin 2023

    Les fausses rumeurs électorales pourraient entraîner une « spirale de la mort » démocratique

    1 juin 2023

    Warhammer 40K: Boltgun, ou l’art de purger les hérétiques pour l’Empereur

    1 juin 2023

    The Pope’s Exorcist, quand Russell Crowe s’amuse… mais pas nous

    1 juin 2023

    Oui, les femmes enceintes avaient raison de craindre la COVID-19

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.