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    L'affiche du film

    Ready Player One, ou l’apothéose de la culture populaire

    1
    Par Patrick Robert le 24 juillet 2018 Cinéma / Télévision

    Avec Ready Player One, son plus récent film adapté du roman d’Ernest Cline, Steven Spielberg, l’inventeur de la superproduction moderne, rend un hommage bien senti à la culture populaire des trente-cinq dernières années.

    Dans le futur dystopique de 2045, la majorité de la population préfère passer ses journées dans l’Oasis, une réalité virtuelle conçue par un certain James Halliday. En guise de testament, le programmeur décédé a dissimulé un « œuf de Pâques » dans ce vaste univers pixellisé, sous la forme de trois clés qui donneront à celui ou celle qui les dénichera le contrôle total de la simulation. S’engage alors une course contre la montre entre un groupe de cinq jeunes qui allieront leurs forces pour résoudre les énigmes et trouver les clés, et la corporation IOI, qui mettra toutes ses ressources à profit dans le but d’obtenir la mainmise sur l’Oasis pour y ajouter de la publicité mur-à-mur, dans une allégorie à peine voilée sur le contrôle de l’Internet…

    La pochette du boîtier

    Imaginez qu’on ait pris le cinéma, la musique, les jeux vidéo, le Web et toute la culture populaire des trente-cinq dernières années et qu’on l’ait passée dans un malaxeur, et vous aurez une bonne idée de Ready Player One, l’adaptation du roman à succès d’Ernest Cline par Steven Spielberg. En plus de jouer sur la nostalgie avec une trame sonore bourrée de succès des années 1980, le long-métrage mélange pêlemêle la DeLorean de Back to the Future, la moto d’Akira, King Kong, Godzilla, Master Chief ou Chucky, et multiplie les références à Batman, Star Trek, Star Wars, Beetlejuice, The Shining, et j’en passe. Il y a tellement de clins d’œil qu’il vaut la peine de regarder le film plus d’une fois uniquement pour les apercevoir tous.

    Divertissement purement hollywoodien, Ready Player One cache son message derrière du spectacle et une véritable orgie d’effets spéciaux. Le fil conducteur évoque davantage les différents tableaux d’un jeu vidéo qu’un scénario typique, et bien que sa trame narrative soit simple, que sa conclusion soit largement prévisible et ses personnages stéréotypés, Spielberg aborde tout de même des thèmes pertinents, comme la nécessité de façonner le monde, même virtuel, à son image, l’importance d’essayer de voir la personne derrière l’habillement de la personnalité, et les dangers de s’isoler dans un monde de pixels tout en laissant filer la vraie vie.

    Image tirée du film

    Vu l’omniprésence des images de synthèse, Ready Player One donne souvent l’impression de regarder une animation plutôt qu’un film traditionnel. Si ses effets spéciaux comptent parmi ce qui se fait de mieux en ce moment, le long-métrage glisse presque dans l’excès, et il se passe parfois tellement de choses simultanément à l’écran qu’on ne sait plus où donner de la tête. La course du début, avec des centaines de bolides et un King Kong causant des ravages sur le circuit, tout comme la bataille de la fin, où des personnages d’à peu près toutes les franchises sur lesquelles Spielberg a pu mettre la main s’affrontent, frôlent même la surcharge sensorielle.

    Tye Sheridan (le nouveau Cyclops des films des X-Men) livre un jeune héros des plus classique avec son interprétation de Wade Watts. Dans le rôle de Samantha, la jeune hackeuse et covedette de Ready Player One, Olivia Cooke (Bates Motel) offre encore une fois une performance mélangeant habilement force et vulnérabilité. Grâce à son talent, l’acteur Ben Mendelsohn ajoute un peu de profondeur à un vilain corporatiste cliché, qui note son mot de passe sur un post-it à côté de sa station de réalité virtuelle. Simon Pegg et Hannah John Kamen jouent de petits rôles secondaires, et même en prêtant sa voix à un mercenaire extraterrestre en images de synthèse, T.J. Miller est aussi hilarant qu’en chair et en os.

    Image tirée du film

    L’édition Combo Pack maintenant disponible contient Ready Player One sur disques Blu-ray et DVD, et s’accompagne d’un code pour télécharger une copie numérique. On a également droit à une bonne heure et demie de matériel supplémentaire, sous la forme de six revuettes. La première explore la nostalgie des années 1980; dans la seconde, Spielberg parle de ses motivations pour adapter le roman; une troisième se consacre à la conception et la création de l’Oasis; les deux suivantes sont dédiées au travail sonore et à la trame musicale; dans la dernière, l’acteur Tye Sheridan et l’auteur Ernest Cline font la promotion du film à Austin, Texas, leur ville natale à tous deux.

    Les gens d’un certain âge risquent de ne pas comprendre grand-chose à Ready Player One, mais plus votre connaissance des jeux vidéo, du cinéma, de la musique, et des années 1980 est profonde, plus vous raffolerez de ce métafilm, qui est à la culture populaire ce que Cabin in the Woods est à l’horreur.

    8/10

    Ready Player One

    Réalisation : Steven Spielberg

    Scénario : Zak Penn et Ernest Cline

    Avec : Tye Sheridan, Olivia Cooke, Ben Mendelsohn, Lena Waithe, Simon Pegg et T.J. Miller

    Durée : 140 minutes

    Format : Combo Pack

    Langue : Anglais, français, espagnol et portugais


    En complément:

    La capsule temporelle de Doctor Who: Tom Baker Complete Season One

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    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

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    1. Pingback: Critique Ready Player One - Patrick Robert

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