Si les conservateurs sont indélogeables du parlement islandais, le maire social-démocrate Dagur B. Eggertsson maintient son poste après avoir succédé au maire punk Jón Gnarr en 2014, rapporte Reykjavik Grapevine le 12 juin.
La capitale islandaise sera dirigée par une coalition composée des partis Social-démocrate, Renaissance, Pirate et du Mouvement des verts et de gauche. Le Conseil municipal de Reykjavik comprend 23 sièges dont la majorité revient aux sociaux-démocrates pour un total de 7 sièges. Les partis Renaissance et Pirate suivent avec deux sièges chacun, alors que les Verts-gauche en détiennent un seul.
L’ajout de huit sièges supplémentaires au Conseil municipal de même que la course disputée entre 16 partis a influencé les résultats, sans l’ombre d’un doute. À noter, un nombre record d’immigrants se sont présentés aux élections, dont certains ont mené de chaudes luttes à l’intérieur de leur parti pour occuper des positions stratégiques.
Malgré l’éloignement géographique de l’île nordique et la complexité de la langue islandaise, la population de ce pays ne cesse d’augmenter pour atteindre les 343 960 habitants, rapporte Reykjavik Grapevine le 1er août. Le gouvernement a récemment accordé la citoyenneté à 69 demandeurs parmi les 147 demandes reçues.
Bien que les nouveaux arrivants bénéficient d’un support de la population, leur intégration fait la manchette.
Pire compagnie aérienne
Selon le classement AirHelp 2018, la compagnie aérienne à bas coûts WOW Air arrive au dernier rang des 72 compagnies en liste pour son assiduité et son service. Alors que l’autre compagnie aérienne islandaise, Icelandair occupe le 45e rang derrière les entreprises canadiennes Air Canada, WestJet et Air Transat.
L’Islande est desservie d’abord par Icelandair, par Easyjet et WOW Air est le troisième transporteur en importance, rapporte Reykjavik Grapevine le 6 juin.
Qatar Airlines arrive en tête du classement, suivi de Lufthansa et de Etihad Airways.