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    Accueil»Politique»Europe»Les Reykjavikois ont le choix de 16 partis municipaux
    Reyjavik s'apprête à vivre d'importantes élections municipales... avec une pléthore de partis.

    Les Reykjavikois ont le choix de 16 partis municipaux

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    Par René-Maxime Parent le 10 mai 2018 Europe

    Si les 1 700 000 Montréalais devaient choisir entre l’équipe de baseball et la ligne rose aux dernières élections municipales, les 120 000 résidents de la capitale islandaise auront droit à un bulletin de vote beaucoup plus long le 26 mai, rapporte Reykjavik Grapevine. Une occasion de repenser la démocratie directe.

    Plus de partis politiques pour moins d’électeurs, serait-ce un pas de plus vers la démocratie directe? Cette corrélation démontre certainement une volonté d’engagement politique en Islande, étant donné que la majorité des Islandais vivent à Reykjavik et dans les environs. Depuis la crise financière de 2008 menant à la condamnation de quatre banquiers, le punk autodidacte Jon Gnarr a été maire de la capitale de 2010 à 2014 et le Parti Pirate a fait une percée en sol islandais. Les 16 partis municipaux officiels pour l’élection du 26 mai sont les suivants: Social Democrats, Left-Greens, Independance Party, Pirate Party, Progressive Party, Reform Party, People’s Party, Centre Party, People’s Front of Iceland, Socialist Party, Freedom Party, Icelandic National Front, Capital City List, Women’s Movement, Men’s Movement et Our City.

    Parmi cette foule d’inscriptions en règle sur la liste électorale, un seul candidat a été refusé parce qu’il vit en dehors de la ville, et même du pays. La candidature du Suédois en question pour le Icelandic National Front est contradictoire en principe, tenant compte du fait que la plateforme de ce parti est nationaliste et anti-immigration, souligne Reykjavik Grapevine. La citoyenneté islandaise n’est pas requise pour siéger à l’un des 23 postes du Conseil municipal. Ainsi, de plus en plus d’immigrants s’impliquent dans la course à la mairie, dont huit candidats pour le Capital City List, sept pour le Socialist Party et quatre pour les Left-Greens.

    Le journal web Reykjavik Grapevine a prélevé cinq enjeux majeurs abordés lors de la campagne municipale. Le problème le plus pressant demeure l’effet Airbnb sur le logement dans la capitale. La délocalisation de l’aéroport qui dessert les populations des régions pour construire de nouvelles habitations, ainsi que la localisation du nouvel hôpital afin de maximiser l’utilisation des ressources déjà existantes préoccupent les Reykjavikois. À cela, s’ajoute l’amélioration de la circulation et l’augmentation du salaire des employés de la ville.

    La population islandaise a dépassé le cap des 350 000 habitants, d’après Statistics Iceland.

    Opacité indirecte

    Ailleurs dans le monde, le besoin représentativité politique pour assurer la démocratie se manifeste, mais se module autrement. En Italie, l’élection du Mouvement 5 étoiles aux élections législatives du 4 mars est un système d’outils informatiques qui conférerait à ses décisions une légitimité plus grande en réponse à la corruption qui gangrène l’élite politique. Alors qu’en Catalogne, les indépendantistes ont concrétisé leur projet par la tenue d’un référendum le 1er octobre 2017 à la suite du retrait le 28 juin 2010 par la Cour constitutionnelle espagnole de pouvoirs accrus sur les questions fiscales et judiciaires.

    Outre ces contextes méditerranéens, Serge Halimi pointe un nouveau discours dominant dans l’éditorial du Monde diplomatique de mai 2018. Un discours qui gomme tous les affrontements politiques entre un progressisme culturel qu’incarnerait le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre du Canada Justin Trudeau, et une démocratie «illibérale» à la hongroise. «Au-delà de leurs différences, le pluralisme des sociétés ouvertes et l’autoritarisme nationaliste se rejoignent pour préserver le système économique et les rapports de domination qui en découlent», écrit le journaliste.

    En Amérique latine, la gauche s’essouffle et la crise semble discréditer son projet socio-économique. Une enquête de Clasco-Oxfam basée à Buenos Aires menée dans huit pays (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Pérou, Salvador et Uruguay) confirme l’idée d’une surreprésentation des élites économiques au sein du pouvoir législatif. Parmi les 801 députés de ce groupe de pays, près du quart d’entre eux ont été chefs ou hauts cadres d’entreprise, grands propriétaires terriens ou commerçants avant d’être élus députés. Il y a surreprésentation puisque ces élites ne représentent en moyenne que 3,4% de la population active dans la région.

    À l’électoralisme se substitue une conception entrepreneuriale du politique sapant à nouveau l’éthique, les idéaux et les projets de société que doivent porter les gouvernements. La série de membres du Parti libéral du Québec qui ne se présenteront pas aux prochaines élections de même que le nombre démesuré de congédiements du président américain Donald Trump réduisent le rôle du politicien à un emploi comme un autre. Ces impostures insistent sur le sacrifice de l’individu plutôt que sur la décision noble de servir la collectivité.

    Tel que remis en question par le cinéaste suédois Ruben Östlund dans le film The Square (2017), l’abandon n’est pas une solution… du moins, en dehors du Far West où les têtes sont mises à prix.


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    René-Maxime Parent
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    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

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    1. Pingback: Les sociaux-démocrates demeurent à la mairie de Reykjavik

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