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    Image tirée du film

    T2 Trainspotting – Se réveiller d’un lendemain de veille d’une vingtaine d’années

    0
    Par René-Maxime Parent le 7 avril 2017 Cinéma / Télévision

    Un montage dynamique de plans découpés le long d’une trame sonore enlevante, plusieurs ont monté dans la locomotive Trainspotting (1996) réalisé par le cinéaste britannique Danny Boyle à l’époque. Mark, Sick Boy, Spud… et Begbie se retrouvent à la station de train dans la suite T2 (2017), aux sons du va-et-vient de la gare.

    On repart du début. L’écrivain écossais Irvine Welsh a écrit le roman intitulé Trainspotting, paru en 1993. Le cinéaste Danny Boyle a réalisé le film Shallow Grave avec l’acteur Ewan McGregor dans un appartement d’Édimbourg, à l’affiche en 1994. Danny Boyle s’est inspirée du roman d’Irvine Welsh pour tourner le film Trainspotting avec Ewan McGregor dans la capitale de l’Écosse. Sorti en 1996, le film a bénéficié d’un lancement sémio-pragmatique par de multiples affiches montrant les personnages numérotés et de deux trames sonores. Chaque personnage était doté d’une aura décalée, dont la narration par le personnage de Mark et les allusions récurrentes aux James Bond joués par Sean Connery du personnage de Sick Boy.

    T2 Trainspotting nous présente l’enfance de ces deux amis dont les retrouvailles brutales nous rappellent promptement la fin du premier film: Mark s’est sauvé avec l’argent de tous, à l’exception des 4000 livres laissées à Spud. Un long-métrage mettant en scène des héros héroïnomanes peut sembler glauque comme proposition et cela peut remettre en question la lucidité ou la moralité des gens qui ont adhéré à ce film à l’époque au point de rechuter avec la suite, deux décennies plus tard. La suite nous aide à comprendre l’essentiel de ce récit : l’amitié, et par ricochet, que le premier film s’ancre à merveille dans le spleen grunge des années 1990. À l’époque, la popularité de cette drogue administrée par voie intraveineuse à Montréal comme ailleurs en Occident a donné des scènes horribles et inoubliables à l’écran.

    À part ces stigmates indélébiles, la force de cette œuvre cinématographique relève de l’introduction d’un point de vue nouveau. À l’aide de la formulation ironique « Choose… », l’idée est de grappiller tous les avatars du consumérisme via la rhétorique et d’y renoncer pour un placebo qui vaut tout ça. Pour le groupe d’amis, c’est l’héroïne, à l’exception du psychopathe drogué à la violence. Comme le cinéma est une grosse boîte noire, un point de vue nouveau ne s’introduit jamais seul dans une oeuvre. Le cinéaste n’a pas inventé l’idée du train et de l’homme qui coure à l’écran, mouvement intrinsèquement lié à ce médium de l’image en mouvement. Il les a utilisés comme métaphores pour illustrer l’état des personnages dépendants de leur dose.

    Dans l’intervalle entre les deux productions de films, il y a eu la mondialisation et l’avènement des nouvelles technologies. Choisir les reality shows, les médias sociaux, les sites de rencontres, les téléséries interminables, l’omniprésence du cellulaire… toute cette masse « infobèse » dans laquelle on ne baignait pas au moment où la bande d’amis se retrouvait au pub pour boire des pintes de bière, discuter et jouer au billard.

    Je ne recommande pas le T2 aux spectateurs qui n’ont pas vu le T1 parce qu’ils ne vont pas ressentir toute la charge émotive d’écouter la chanson Radio Ga Ga du groupe rock Queen dans une discothèque en compagnie de vieux « croûtons » avec calvitie et dent en moins.

    Vous pouvez visionner le T1 et aller voir le T2 après, mais ça ne vaudra jamais le souvenir de l’avoir visionné en format VHS… comme dans la scène du visionnement de Tommy & Lizzie implicitement évoqué dans la seconde mouture.

    N’allez pas juste voir le T2, de grâce.

    8 / 10 pour les initiés

    2 / 10 pour les nouveaux venus

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    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

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