Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos contributeurs
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Théâtre / Cirque»Les armoires normandes: autopsie de l’amour
    Photo: Usine C

    Les armoires normandes: autopsie de l’amour

    0
    Par Nathalie Lessard le 23 septembre 2016 Théâtre / Cirque

    Nathalie Lessard

    Après son passage remarqué à l’Usine C l’automne passé, le collectif hystérique Chiens de Navarre en remet cette année avec un autre projet dingue: Les armoires normandes. Dans cette nouvelle livraison disjonctée, mise en scène par Jean-Christophe Meurisse, la meute fait cette fois l’autopsie de l’amour sous le signe du cynisme et de la folie.

    Avant même d’amorcer le spectacle, un Christ sanglant et beau parleur accueille les spectateurs à coups de moqueries ou d’insultes, selon son humeur. Et ce crucifié plein de swag – malgré sa posture encombrante sur une relique géante de la petite croix accrochée au-dessus de nos lits conjugaux – ne se gêne surtout pas pour donner son opinion sur tout un chacun qui rejoint son siège : accent québécois, hipsters à barbe (futurs disciples), chemises à carreaux ou intellos qui se tiennent le menton. On se régale aussi de sa description des esthétiques de sa crucifixion, réalisées au fil des époques par Rubens, Michel-Ange, El Greco ou autres peintres célèbres. Un moment fort.

    La meute refuse de lâcher l’os et nous présente, sur une immense scène recouverte de sable, le rituel matinal d’un homme nu: pets, pipi, caca, douche, petit-déjeuner et… suicide répété. C’est la faute à Donald Trump, Xavier Dolan, Michel Louvain. N’importe quoi!

    Puis les 11 comédiens talentueux attaquent de front les relations amoureuses au fil de saynètes iconoclastes. Premières rencontres, désir, sexe, mariage, enfants, querelles, jugements, déchirements, thérapies, divorce: l’enfer, les travers et la fragilité des couples (beaux oiseaux en cage) sont disséqués, voire déchiquetés sans pitié par les Chiens. Imaginez une noce grotesque où la mariée accouche d’un bébé qui sert de ballon de rugby (!). Les émotions sont graves, l’humour est trash et le public en redemande.

    Malgré quelques scènes plus faibles, la proposition dans son ensemble est cocasse, inventive, truffée de provocations burlesques et de blagues scatologiques – bruits de pets inclus – et sait faire rire et consterner. La magie décapante de la troupe opère encore et le plaisir manifeste qu’ils ont à jouer est palpable. Dommage que leur passage ici soit si bref. Trois soirs, c’est trop peu. Lâchez les chiens fous!

    À voir pour son côté complètement désinvolte et original, du 21 au 23 septembre à l’Usine C.

    Le spectacle sera également présenté au Centre national des arts, à Ottawa, du 5 au 8 octobre.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    23 mars 2023

    Tenter de s’attaquer au racisme de plein fouet à la salle Fred-Barry

    23 mars 2023

    Le théâtre à distance, une option populaire, mais peu rentable

    17 mars 2023

    La folle histoire des Châteaux du ciel

    Nathalie Lessard

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • FIL
    • Élections québécoises 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    31 mars 2023

    Le doux érotisme de Fleur sauvage lingerie

    31 mars 2023

    Les cryptomarchés, plus attirants que le vendeur au coin de la rue

    31 mars 2023

    Poursuivre les pétrolières pour homicide?

    30 mars 2023

    Quand on paie 6 milliards de dollars pour du stationnement vide

    30 mars 2023

    Bad Batch, saison 2 : lentement, très lentement…

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.