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On ne sait trop que faire de ces parties 2 et 3 de Vernon Subutex; peut-être aurait-on dû revoir l’intégrale, une formule qui est d’ailleurs offerte les samedis, pour un petit sept heures de théâtre bien tassées. Présentée seule, la conclusion de l’oeuvre est tout simplement ordinaire, malheureusement.

Griffe du festival, l’inédit le caractérise dans l’écosystème montréalais des événements culturels. On y met en lumière des textes en phase d’écriture, inachevés, pour le bonheur du public qui intercède dans sa gestation.

Si vous cherchez un film profond avec un scénario intelligent et une psychologie de personnages fouillée, The Beekeeper n’est pas pour vous, mais pour les amateurs d’action, d’explosions et de combats frénétiques, le long-métrage de David Ayer se présente comme une sorte de John Wick doté d’un soupçon de conscience sociale.

Bad Batch (et sa troisième saison) a malgré tout été une série d’animation intéressante, avec quelques excellents épisodes, en plus d’offrir une perspective nouvelle sur l’avènement de l’Empire. Mais on regrettera cette indécision chronique entre la volonté de plaire aux plus jeunes, ou celle de plaire à ceux qui cherchent un peu plus de sérieux.

Fondamentalement, il n’y a rien de mal dans ces Tales of The Empire. Côté technique, l’animation est sans faute, avec même un niveau de détails que l’on ne voyait pas dans Clone Wars, à l’époque. Mais c’est du côté du scénario que le bât blesse. D’autant plus que sans écouter au moins trois autres séries différentes, on ne comprendra pas trop ce qui se déroule à l’écran. C’est franchement dommage.

Sur scène, Matthew et son oncle apprendront à mieux se connaître, se dévoileront l’un à l’autre. Pour éventuellement mieux s’accepter mutuellement. Une oeuvre efficace, drôle et triste à la fois. Et une soirée libre, ensuite. Une façon très agréable de faire vivre l’art, c’est certain.

Il est donc indéniable que The Fall Guy est un blockbuster bonbon. Il y a tout ce qu’on peut aimer, tout comme assez de volonté pour titiller notre intérêt.  Il est peut-être par contre temps de considérer le fait que Leitch n’a pas l’étoffe nécessaire pour entièrement mettre en scène toutes ses idées et leur donner un style, mais surtout un rythme qui mériterait entièrement notre attention.

Hugo Prévost et Kevin Laforest se salissent les mains pour venger leur honneur bafoué et explorer ce film coup-de-poing, dans tous les sens du terme.

La Bête constitue à la fois une ode à l’enfance, aux animaux et à l’âge d’or de la bande dessinée franco-belge. Il est impossible de rester insensible devant ce récit touchant et magnifiquement illustré, dans lequel Zidrou et Frank Pé parviennent à réinventer le marsupilami avec un grand respect pour le travail d’André Franquin.