Entre crise de confiance de la part du public, méconnaissance des rôles des différents acteurs du milieu, surdose d’informations et nécessité de réagir rapidement, la chroniqueuse et analyste dit s’efforcer de de prendre un pas de recul pour apporter un point de vue nuancé et approfondi.
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Les réformes démocratiques n’ont pas seulement besoin de l’appui des gouvernements, elles ont aussi besoin de celui du public. Même la meilleure « technologie délibérative » n’ira pas loin si les gens sont « résistants aux nouvelles idées et perspectives », souligne le professeur d’informatique Simon Buckingham Shum, de l’Université de technologie de Sydney, en Australie.
« Toutes les plateformes possèdent des normes, et il n’y a aucun problème de liberté d’expression là-dedans. C’est le coût de faire des affaires dans plusieurs pays. »
Les différences sont aussi marquées lorsque vient le temps d’écouter de la vidéo (80% des jeunes contre 65% des Québécois) ou de la musique (76% contre 40%); la tendance est toutefois inversée pour ce qui est de l’écoute de la télévision traditionnelle (47% contre 63%).
Le modèle des chercheurs permet de mieux comprendre pourquoi, par exemple, une publicité de 30 secondes durant le Super Bowl coûte 7 millions de dollars.
Sur Wikipédia, ce sont 54% des articles qui contiennent au moins l’un de ces liens « brisés », dans leur section ‘Références ». Au total, 11% de toutes les références listées sur ce site ne sont plus accessibles.
L’absence de visibilité de ces articles découle de la façon dont bien des internautes utilisent les outils de recherche, ainsi qu’à la méthode utilisée pour lire des pages sur le site de l’encyclopédie.
Le chroniqueur répond aux questions d’Hugo Prévost à propos de la difficulté de rejoindre les internautes (et ses propres enfants), le fait de donner son opinion en ligne et l’attrait de cette forme de communication très web 1.0.
La centralisation aux mains des plateformes que sont les Google, Amazon et autres Facebook, de même que la commercialisation de nos données personnelles, sont « deux problèmes connectés » l’un à l’autre.
L’idée de neutraliser la désinformation par des stratégies préventives — soit de « vacciner » contre la désinformation, pour reprendre l’expression de certains chercheurs — a fait l’objet de plusieurs études dans la dernière décennie.