Browsing: théâtre d’aujourd’hui

Sur une passerelle de mode d’un blanc immaculé, voire froid, sept actrices entrent en scène par une cabine d’essayage. Fuyant la tempête qui gronde à l’extérieur, elles trouvent refuge dans leur temple des cossins en quête des mêmes petits bonheurs. Dans ce lieu de culte, elles cherchent une sacoche, une robe, des pantoufles, une cafetière, un tournevis, bref n’importe quel objet pas trop cheap qui donnera un sens à leur vie, et elles tentent de composer du mieux qu’elles peuvent avec leurs angoisses existentielles.

Il semblerait inadéquat de commencer une critique sur une pièce telle qu’Okinum sans d’abord faire une reconnaissance du territoire sur lequel oeuvre Pieuvre.ca. Pieuvre.ca se situe sur des territoires autochtones qui n’ont jamais été cédés, dont la nation Kanien’kehá: ka est reconnue comme gardienne des terres et des eaux. Tiohtiá:ke, autrement connu sous le nom de Montréal, reste un lieu historique de rassemblement pour plusieurs Premières Nations; aujourd’hui, c’est le lieu de résidence d’une population autochtone diversifiée et dynamique, ainsi que d’autres peuples.

Quelques jours avant sa première présence sur la scène d’un théâtre, l’actrice Charlotte Aubin répond aux questions de Pieuvre.ca à propos de son rôle principal dans Déterrer les os, une pièce de Fanie Demeule et Gabrielle Lessard portant sur le rapport au corps et à l’obsession du physique.

Trente ans. Nous aimons bien entendre qu’il s’agit du nouveau vingt ans, mais une panique chronique s’empare tout de même de chaque personne qui franchit ce cap. D’autant plus que peu sont les élus qui vivent une existence à La bohème de Charles Aznavour, épuisés, mais ravis, en posant nus et en échangeant des toiles contre un bon repas chaud. Une angoisse qui grandit, un stress qui envahit et l’envie soudaine de s’enfermer dans quelques pieds carrés.

La chance sourit à Marianne Dansereau. De la chance, vraiment? Et s’il s’agissait plutôt de talent? Après tout, la jeune dramaturge présente ces jours-ci Hamster sur les planches du Théâtre La Licorne – pièce donnée à guichets fermés, qui plus est. Rencontre avec celle qui en a beaucoup à dire.

Le travail, c’est la santé! Mais le travail, c’est aussi l’obsession et les énergies titanesques englouties pour des résultats parfois peu renversants. Et en cette ère de boulots à la pige et de disponibilité 24 heures par jour, l’auteure Sarah Berthiaume s’intéresse à ce travail éreintant de tous les instants avec Nyotaimori.