Les artistes contribuent à l’environnement sonore par leurs cris, le choc de leurs corps sur le sol, voire leurs chants collectifs sur le thème de la libération de l’oppression dictatoriale.
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Anaïs « RISE » Gilles et Delande « DJUNGLE » Dorsaint ont le rythme au corps; quand les spectateurs s’installent dans la salle, ils sont ainsi déjà sur scène, à bouger sur le fond de musique électronique proposée par les musiciens présents.
Le spectacle est stupéfiant, stimulant, énergisant, hypnotisant. Les trois œuvres, qui au départ n’étaient pas conçues pour former un ensemble, s’harmonisent parfaitement sur la scène en offrant au public le spectacle des changements de décor, qui sont aussi un spectacle en soi.
Dix-sept solos répartis durant les trois soirées de représentation, cela signifie dix-sept personnages féminins aux personnalités bien affirmées, aux sentiments et aux manières de bouger toutes différentes les unes des autres.
Avec pour seuls surtitres, le nom ou le titre des personnes qui arrivent sur scène, le spectateur arrive à suivre l’histoire originale ou à inventer sa propre histoire, tellement la chorégraphie et ses interprètes sont éloquents.
Cette fois, l’enthousiasme est plus que marqué: ce sont près de 11 000 billets qui ont été vendus, le 12 février 2025, « soit plus du double de la moyenne quotidienne du moisk de février ».
L’artiste s’exprime sur le sens de cette célébration, l’ascendance africaine mandingue et sa harpe africaine, porteuse d’un legs mythique de 700 ans.
La situation est posée: le simple canard devra surmonter nombre d’épreuves pour obtenir le privilège de devenir un gracieux cygne.
Si l’ensemble est grevé par quelques inévitables longueurs, 2024 revue et corrigée démontre encore une fois non seulement le vaste talent de ses interprètes, mais aussi la capacité de transformer 365 jours de défis, reculs et moments de doute en une célébration de la résilience. Le tout dans le contexte d’arts vivants toujours plus mis à mal. À voir.
Malgré certaines longueurs et quelques aspérités, le Hamlet d’Ambroise Thomas est une très bonne façon de varier nos plaisirs tout en renouant avec l’un des grands classiques du maître du théâtre dramatique. Une production fort bien réussie qui nous rappelle que l’amour peut encore mener au bonheur, mais aussi à la folie et à la mort…