La surprise était palpable, dimanche soir à Montréal, alors que la formation progressiste Projet Montréal faisait mentir bon nombre de sondages, pourtant déjà positifs, et raflait non seulement la mairie, mais également suffisamment d’arrondissements et de postes de conseillers municipaux pour disposer d’une très courte majorité à l’hôtel de ville.
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C’est la fin d’une (brève) époque: après avoir annoncé ne pas présenter des candidats à tous les postes en jeu aux élections municipales de Montréal, puis après avoir perdu, mardi, son candidat au poste de maire au profit de Projet Montréal, voilà que l’ensemble du parti Coalition Montréal se rallie à l’opposition officielle à l’hôtel de Ville et à sa cheffe, Valérie Plante.
À la suite du scandale, le parti Bright Future a quitté et rompu la coalition au pouvoir en Islande. Le président Guðni Thorlacius Jóhannesson a fixé une date pour de nouvelles élections. Si l’Independence Party a perdu 6% des intentions de vote, les Pirates mettent de l’avant le projet de nouvelle constitution, d’après Reykjavik Grapevine.
Pour certains, il s’agit d’une nouvelle preuve de l’incurie des politiciens. Pour d’autres, un signe qu’aucun parti accédant au pouvoir n’a vraiment envie de changer les choses.
L’Islande n’a toujours pas de gouvernement. Troisième parti en importance d’après le vote du 29 octobre, le Parti pirate a reçu le mandat le 2 décembre de la part du président Guðni Th. Jóhannesson de former la coalition à cinq partis.
À la suite de l’incapacité du Parti de l’indépendance de former une coalition à trois partis, le président de l’Islande, Guðni Th. Jóhannesson a mandaté le 16 novembre la chef du Parti vert-gauche, Katrín Jakobsdóttir de former le prochain gouvernement.
Même si la coalition qui gouvernera l’Islande n’a pas encore été formée, la plupart des grands médias ont annoncé la victoire du Parti de l’indépendance aux élections du 29 octobre. Le rédacteur en chef du webzine Reykjavik Grapevine, Paul Fontaine, critique la mésadaptation de la presse étrangère au contexte atypique islandais.
À l’approche des élections en Islande du 29 octobre, samedi prochain, le webzine Reykjavik Grapevine a rencontré les représentants des sept partis pour leur demander quelles sont leurs idées afin de changer l’Islande en mieux?
Plus du quart des 63 membres du parlement islandais ont annoncé qu’ils ne se représenteraient pas aux élections prévues le 29 octobre. Le quotidien RÚV prévoit un changement significatif de gouvernance, rapportait Reykjavik Grapevine le 23 août.
L’élection à 39.08 %, soit 7 356 votes, de l’historien Guðni Thorlacius Jóhannesson le 25 juin met un terme aux 20 ans de présidence d’Ólafur Ragnar Grímsson. Le webzine Reykjavik Grapevine a interviewé les candidats le 18 juin, voici l’entrevue avec le président désigné.